From 63292c95af68517c3eff9e34bc5cdf4b97037ab1 Mon Sep 17 00:00:00 2001
From: Guerry Raphael <raphael.guerry@univ-lr.fr>
Date: Tue, 10 Dec 2024 16:20:47 +0100
Subject: [PATCH 01/10] correction de coquilles dans le texte

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@@ -37,10 +37,10 @@ Instagram: [@ateliergwenlegac](@ateliergwenlegac)
 
 ### Parole d'artiste:
 « Le projet du NANOmusée m’a immédiatement touché, je suis née dans un tout petit village en Bretagne, éloigné de l’Art et de la culture en général.
-De mon enfance contemplative, la nature symbolise mes premixers chocs artistiques.  
+De mon enfance contemplative, la nature symbolise mes premiers chocs artistiques.  
 Si on ne peut aller vers l’art, que l’art vienne à nous, c’est tout ce que je souhaite pour la vie du NANOmusée, que l’art soit nomade. Et ouvert à tous, pour un art débarrassé de son étiquette élitiste. Que le NANOmusée soit une passerelle entre l’art et la vie.
 
-Mon travail de création est une recherche constante de lien entre le fond et la forme, et chaque fois je fais table rase et cherche à trouver la forme qui épousera parfaitement le fond. Et vice versa.
+Mon travail de création est une recherche constante de lien entre le fond et la forme, et chaque fois je fais table rase et cherche à trouver la forme qui épousera parfaitement le fond. Et vice-versa.
 La rencontre entre l’Art et la Science a été très naturelle, je me sens moi-même chercheuse, je me suis largement inspirée du vocabulaire formel de la recherche, l’éclairage, lumière blanche, aseptisée.
 L’idée de la vue de l’algue au microscope est née au laboratoire, pendant la résidence, en interaction avec un chercheur. »
 
@@ -60,9 +60,9 @@ Pauline Rolland et Yuri Zupancic vivent et travaillent à Paris. Ils ont chacun
 
 Ils collaborent ensemble depuis 2015 sur divers projets aux techniques variées. Ensemble, ils explorent la vidéo, l’installation, la photographie, la peinture et la sculpture. Ils s’interrogent sur la place de l’homme dans la société et sur la planète Terre à l’aune des changements qui bousculent notre monde.
 
-En 2019, ils participent à deux résidences d’artistes dans le Colorado et créent une série d’installations autour de la personnification de Mother Nature. Le public est invité à prendre part à celle-ci de manière immersive. Les artistes cherchent par ce biais à positionner le spectateur en réel acteur: une manière pour eux d’interagir avec lui mais également de provoquer une réflexion commune.
+En 2019, ils participent à deux résidences d’artistes dans le Colorado et créent une série d’installations autour de la personnification de Mother Nature. Le public est invité à prendre part à celle-ci de manière immersive. Les artistes cherchent par ce biais à positionner le spectateur en réel acteur : une manière pour eux d’interagir avec lui, mais également de provoquer une réflexion commune.
 
-Pour la Nano-Musée de l’Université de la Rochelle, Pauline Rolland et Yuri Zupancic ont souhaité travailler sur la question de la corrosion du béton armé car celle-ci entrait en résonance avec leurs autres sujets de recherche entre activités humaines, nature à préserver et future à construire.
+Pour la Nano-Musée de l’Université de la Rochelle, Pauline Rolland et Yuri Zupancic ont souhaité travailler sur la question de la corrosion du béton armé, car celle-ci entrait en résonance avec leurs autres sujets de recherche entre activités humaines, nature à préserver et future à construire.
 
 
 [Site web Yuri Zupancic](https://yuri-z.com/)
@@ -75,7 +75,7 @@ Pour la Nano-Musée de l’Université de la Rochelle, Pauline Rolland et Yuri Z
 ### Parole d'artiste:
 « La rencontre avec les chercheurs a été déterminante : les rencontrer, échanger et apprendre sur les divers aspects de leur travail. Nous avons abordé tous types de questions : technique, scientifique, chimique, politique, philosophique. 
 
-A la fin de notre rencontre, nous avons notamment discuté de notre rapport à la nature et de comment celle-ci par le vent, les embruns… abimait les structures. Comment le réchauffement climatique accélérait la corrosion ? Comment, en tant que chercheurs, leurs missions étaient de trouver des solutions pérennes pour construire durablement des infrastructures nécessaires à améliorer la qualité de vie de l’homme. 
+À la fin de notre rencontre, nous avons notamment discuté de notre rapport à la nature et de comment celle-ci par le vent, les embruns… abîmait les structures. Comment le réchauffement climatique accélérait la corrosion ? Comment, en tant que chercheurs, leurs missions étaient de trouver des solutions pérennes pour construire durablement des infrastructures nécessaires à améliorer la qualité de vie de l’homme. 
 
 Cette discussion a été notre point de départ, puis c’est un dialogue sans interruption qui s’est créé entre nous : sur notre rapport au temps, à la nature, à la manière dont nous, êtres humains devons protéger notre planète en ayant en tête que nous ne sommes que de passage sur terre. L’idée du pont, de la transmission et des silhouettes, s’est très vite imposée. Ces échanges nous ont nourri et nous ont donné envie de positionner directement notre travail comme un complément du leur ».
 
@@ -97,11 +97,11 @@ Cette discussion a été notre point de départ, puis c’est un dialogue sans i
 Depuis 2002, Cyril et Maya s'entrelacent dans une symbiose entre l'art et la technologie, sculptant le son et peignant la lumière. Leur duo, parfois baptisé Mouawad + Laurier, parfois Hand-Coded. Hand-Coded incarne leur expertise d'ingénieurs-chercheurs en art et technologie, tandis que Mouawad + Laurier devient leur atelier d'expression artistique. Mais choisir entre ces deux identités serait réducteur. Elles fusionnent, se mêlent, et se démêlent au gré des récits à raconter et des expériences à vivre, se nourrissant des rencontres, des aspirations mutuelles, et des nécessités du moment.
 
 
-C'est ainsi que nous scrutons la technologie avec passion et discernement, interrogeant notre rôle en tant qu'êtres humains. Quelle étrange priorité accordons-nous à la technologie, la considérant comme la solution à tous les maux que nous avons engendrés? Est-elle la cause ou la conséquence de nos dilemmes contemporains? Et pourtant, malgré nos questionnements,  nous aimons la  technologie, captivés par son potentiel qui nous fait nous sentir semblables à des divinités, marionnettistes de nos ordinateurs, insufflant vie à des créations autonomes qui se déploient à partir des données qui lui servent d’aliment.
+C'est ainsi que nous scrutons la technologie avec passion et discernement, interrogeant notre rôle en tant qu'êtres humains. Quelle étrange priorité accordons-nous à la technologie, la considérant comme la solution à tous les maux que nous avons engendrés ? Est-elle la cause ou la conséquence de nos dilemmes contemporains ? Et pourtant, malgré nos questionnements, nous aimons la technologie, captivés par son potentiel qui nous fait nous sentir semblables à des divinités, marionnettistes de nos ordinateurs, insufflant vie à des créations autonomes qui se déploient à partir des données qui lui servent d’aliment.
 
-Nous sommes artisans de machines vivantes, mais elles nous murmurent que notre attention devrait se porter sur la nature, sur le vivant qui détient les clés de notre salut. Nous ne protégerons pas le vivant en le submergeant de technologies. Comment alors émouvoir et guider un public fasciné par la technologie vers la contemplation de la nature? Comment toucher l'inconscient collectif?
+Nous sommes artisans de machines vivantes, mais elles nous murmurent que notre attention devrait se porter sur la nature, sur le vivant qui détient les clés de notre salut. Nous ne protégerons pas le vivant en le submergeant de technologies. Comment alors émouvoir et guider un public fasciné par la technologie vers la contemplation de la nature ? Comment toucher l'inconscient collectif ?
 
-Nos réflexions nous ramènent aux racines et aux cultures, car la technologie semble prétendre éclipser tout ce qui a précédé l'ère moderne. Est-ce que tout ce qui préexistait à elle est désormais primitif? Pourtant, notre passé nous a façonnés, et la culture ainsi que la philosophie sont des ancres, des sources de réflexion et de connexion avec notre être, avec autrui, avec notre héritage. Finalement, qu'est-ce qui importe réellement? Pour nous, l'essentiel réside dans la continuité d'un récit, plutôt que dans la rupture.
+Nos réflexions nous ramènent aux racines et aux cultures, car la technologie semble prétendre éclipser tout ce qui a précédé l'ère moderne. Est-ce que tout ce qui préexistait à elle est désormais primitif ? Pourtant, notre passé nous a façonnés, et la culture ainsi que la philosophie sont des ancres, des sources de réflexion et de connexion avec notre être, avec autrui, avec notre héritage. Finalement, qu'est-ce qui importe réellement ? Pour nous, l'essentiel réside dans la continuité d'un récit, plutôt que dans la rupture.
 
 
 [Site Web de Mouawad&Laurier](https://mouawadlaurier.com)
@@ -117,7 +117,7 @@ Instagram: [@mouawad.laurier](@mouawad.laurier)
 ### Module: [L'Albatros](https://gitlab.univ-lr.fr/aramosan/repositoire-nanomusee/-/tree/principale/demarche%20arts-science/demarche%20des%20chercheurs-artistes?ref_type=heads)
 
 ### Parole d'artiste:
-« L’idée de l’œuvre Albatros est née progressivement, mais la conversation clé fut la rencontre avec les chercheurs, qui nous ont énuméré toutes les choses exceptionnelles sur cet oiseau : le fait qu’ils soient capables de voyager sur des milliers de kilomètres, pendant des années, sans toucher terre. Les parades nuptiales pour trouver leur partenaire -avec lequel ils restent toute la vie. Leur utilité en tant que sentinelle quand ils aident à détecter les bateaux de pêche illégaux grâce aux balises que les scientifiques placent sur eux pour les étudier, etc.
+« L’idée de l’œuvre Albatros est née progressivement, mais la conversation clé fut la rencontre avec les chercheurs, qui nous ont énuméré toutes les choses exceptionnelles sur cet oiseau : le fait qu’ils soient capables de voyager sur des milliers de kilomètres, pendant des années, sans toucher terre. Les parades nuptiales pour trouver leur partenaire - avec lequel ils restent toute la vie. Leur utilité en tant que sentinelle quand ils aident à détecter les bateaux de pêche illégaux grâce aux balises que les scientifiques placent sur eux pour les étudier, etc.
 
 On souhaite une longue vie au NANOmusée. C’est un format très prometteur et un formidable partage de connaissances qui permet d’amener le Musée dans des lieux reculés, dans des écoles, dans la rue. C’est un chouette outil de démocratisation de l’Art, on adore et on est déjà engagé dans ce mouvement qui, nous pensons, va prendre de plus en plus d’ampleur dans l’avenir. La culture ne doit pas rester enfermée et le NANOmusée est une belle manière de la faire sortir ».
 
@@ -138,11 +138,11 @@ Preneur de Sons . Créateur sonore et visuel
 
 ### Mon Parcours
 
-Mon approche du sonore est sensible, aective et chargée de souvenirs par la pratique d’enregistrements, de montages et de mixages sonores dès l’âge de 11 ans.
+Mon approche du sonore est sensible, affective et chargée de souvenirs par la pratique d’enregistrements, de montages et de mixages sonores dès l’âge de 11 ans.
 
-Preneur de sons, ingénieur du son, créateur visuel (mapping) et sonore, mon expérience se construit par de nombreuses créations avec des compagnies de spectacle vivant. Tout d’abord avec Jacques Bailliard, Théâtre de Saône et Loire, Jacques Fornier puis avec Catherine Dasté à Pernand Vergelesse, j’apprends le Théâtre de la décentralisation, le Théâtre de Tréteaux, avec du Théâtre dans les cuveries, les caves, les lavoirs..... mais aussi dans les CDN, les Scènes Nationales .... puis je rencontre Le Porte Plume, le Théâtre de l’Index, Théâtre en Seine, le Centre dramatique de La Courneuve, Cie 36 du mois, le Théâtre de La Chaloupe, Le Moulin Théâtre, La Martingale, Les Tréteaux de France, Les Musiques de La Boulangère, Cie El Ajouad... Complice également de la scénographe Véronique Bretin avec de nombreuses installations sonores pour la muséographie. Mon expérience se tourne aussi vers l’audiovisuel avec des montages son et des mixages pour des courts-métrages et des documentaires audiovisuels : La nature en héritage, Zoo in situ, Le Percent, La Colère dans le vent, Le secret, Angèle ça la casse, Le Bourdon, Vivement Lundi. Je développe en 1996 avec ACIRENE – Elie Tête, une méthodologie d’enregistrements de paysages sonores en quadriphonie, pour étudier et valoriser des acoustiques sensibles de territoire, pour conserver une trace de l’état acoustique ”initial” de ceux ci. Par la suite, dès que possible, j'enregistre des P@ysages Sonores, des sons seuls, en résidence comme en voyage. Je constitue une sonothèque personnelle qui devient la source d’inspiration de mes créations sonores. Je dépose nombre de mes P@ysages Sonores sur une carte collaborative, radioaporee.org, qui recueille des paysages sonores du monde entier et les ore en écoute.
+Preneur de sons, ingénieur du son, créateur visuel (mapping) et sonore, mon expérience se construit par de nombreuses créations avec des compagnies de spectacle vivant. Tout d’abord avec Jacques Bailliard, Théâtre de Saône et Loire, Jacques Fornier puis avec Catherine Dasté à Pernand Vergelesse, j’apprends le Théâtre de la décentralisation, le Théâtre de Tréteaux, avec du Théâtre dans les cuveries, les caves, les lavoirs... mais aussi dans les CDN, les Scènes Nationales... puis je rencontre Le Porte Plume, le Théâtre de l’Index, Théâtre en Seine, le Centre dramatique de La Courneuve, Cie 36 du mois, le Théâtre de La Chaloupe, Le Moulin Théâtre, La Martingale, Les Tréteaux de France, Les Musiques de La Boulangère, Cie El Ajouad... Complice également de la scénographe Véronique Bretin avec de nombreuses installations sonores pour la muséographie. Mon expérience se tourne aussi vers l’audiovisuel avec des montages son et des mixages pour des courts-métrages et des documentaires audiovisuels : La nature en héritage, Zoo in situ, Le Percent, La Colère dans le vent, Le secret, Angèle ça la casse, Le Bourdon, Vivement Lundi. Je développe en 1996 avec ACIRENE – Elie Tête, une méthodologie d’enregistrements de paysages sonores en quadriphonie, pour étudier et valoriser des acoustiques sensibles de territoire, pour conserver une trace de l’état acoustique ”initial” de ceux-ci. Par la suite, dès que possible, j'enregistre des P@ysages Sonores, des sons seuls, en résidence comme en voyage. Je constitue une sonothèque personnelle qui devient la source d’inspiration de mes créations sonores. Je dépose nombre de mes P@ysages Sonores sur une carte collaborative, radioaporee.org, qui recueille des paysages sonores du monde entier et les ore en écoute.
 
-En parallèle de mon travail personnel, j’aime échanger et partager mon expérience. J’ai animé divers ateliers et suis intervenu à plusieurs reprises, en milieu scolaire et avec des adultes, Collège à Gasny en 2019 avec Les Tréteaux de france, Maison de quartier de Port Neuf avec “Jeux Sonores” en 2021 pour il convito, CLEA en Pays de Saint Omer en 2022 et CLEA en pays de Mormal en 2023 : partages de gestes artistiques avec des partenaires écoles primaires, collèges lycée, EHPAD, Services Santé, SESSAD …. mais aussi ateliers de médiations dans le cadre de Réseaux Connectés, développer l’écoute par l’enregistrement de paysages sonores de son quartier, de son territoire.
+En parallèle de mon travail personnel, j’aime échanger et partager mon expérience. J’ai animé divers ateliers et suis intervenu à plusieurs reprises, en milieu scolaire et avec des adultes, Collège à Gasny en 2019 avec Les Tréteaux de France, Maison de quartier de Port Neuf avec “Jeux Sonores” en 2021 pour il convito, CLEA en Pays de Saint Omer en 2022 et CLEA en pays de Mormal en 2023 : partages de gestes artistiques avec des partenaires écoles primaires, collèges, lycées, EHPAD, Services Santé, SESSAD... mais aussi ateliers de médiations dans le cadre de Réseaux Connectés, développer l’écoute par l’enregistrement de paysages sonores de son quartier, de son territoire.
 
 ### Ma Démarche Artistique
 
@@ -184,7 +184,7 @@ Cette expérience me donne l’envie de poursuivre ma pratique du sonore auprès
 
 ![Portrait de Junie Briffaz](https://gitlab.univ-lr.fr/aramosan/repositoire-nanomusee/-/raw/principale/demarche%20arts-science/portraits%20des%20artistes/JunieBriffaz_image.jpg?ref_type=heads)
 
-Junie Briffaz, artiste et illustratrice. née à Mantes la Jolie. Vit et travaille à Toulouse. Travaille l'image imprimée, le dessin, et la peinture acrylique. Son travail s'inspire des arts populaires, comme la bande dessinée franco-belge, les jeux vidéos ou encore l'art naïf. Elle dessine un monde vaste, magique, parfois dangereux, et raconte des histoires dans des scènettes aux personnages mutlitples et minatures. Des scènes teintées d'ironie et parfois même de cruauté, qui peuvent parfois assombrir son monde pourtant très coloré. Suite à son DNSEP à l’isda Toulouse en 2013, le festival de bande dessinée de Colomiers lui decerne le prix jeune talents midi-Pyrénées 2015. Elle participe à plusieurs expositions et notamment à La cuisine, centre d’art et de design, à Nègrepelisse (2013) à la Fisher Parrish Gallery, à New-York (2018), et à la MAGCP de Cajarc (2019)
+Junie Briffaz, artiste et illustratrice. Née à Mantes la Jolie. Vit et travaille à Toulouse. Travaille l'image imprimée, le dessin, et la peinture acrylique. Son travail s'inspire des arts populaires, comme la bande dessinée franco-belge, les jeux vidéo ou encore l'art naïf. Elle dessine un monde vaste, magique, parfois dangereux, et raconte des histoires dans des saynètes aux personnages multiples et miniatures. Des scènes teintées d'ironie et parfois même de cruauté, qui peuvent parfois assombrir son monde pourtant très coloré. Suite à son DNSEP à l’isda Toulouse en 2013, le festival de bande dessinée de Colomiers lui decerne le prix jeune talents Midi-Pyrénées 2015. Elle participe à plusieurs expositions et notamment à La cuisine, centre d’art et de design, à Nègrepelisse (2013) à la Fisher Parrish Gallery, à New-York (2018), et à la MAGCP de Cajarc (2019).
 (image de Junie Briffaz)
 
 
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From d9dbb69a9232729aa54e29a53dff89848da2c54c Mon Sep 17 00:00:00 2001
From: Guerry Raphael <raphael.guerry@univ-lr.fr>
Date: Tue, 10 Dec 2024 16:33:15 +0100
Subject: [PATCH 02/10] Update Gwen Le Gac.txt

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 Gwen Le Gac
 
-Gwen Le Gac est née en Bretagne. Vit en Seine-Saint-Denis. Après des études en Arts Plastiques, Histoire de l’Art et Arts Décoratifs, elle navigue aujourd’hui dans l’univers de la création. Auteure, illustratrice, plasticienne, elle n’a de cesse d’expérimenter tout médium et imagine, pour chaque projet, de nouvelles formes narratives et graphiques, elle explore l’imaginaire et interroge le rapport au réel.
+Gwen Le Gac est née en Bretagne. Vit en Seine-Saint-Denis.
+Après des études en Arts Plastiques, Histoire de l’Art et Arts Décoratifs, elle navigue aujourd’hui dans l’univers de la création.
+Auteure, illustratrice, plasticienne, elle n’a de cesse d’expérimenter tout médium et imagine, pour chaque projet, de nouvelles formes narratives et graphiques, elle explore l’imaginaire et interroge le rapport au réel.
  
 http://www.gwenlegac.fr/
 instagram: @ateliergwenlegac
@@ -10,7 +12,10 @@ Module:
 L'Alguier
 
 Parole d'artiste:
-« Le projet du NANOmusée m’a immédiatement touché, je suis née dans un tout petit village en Bretagne, éloigné de l’Art et de la culture en général. De mon enfance contemplative, la nature symbolise mes premixers chocs artistiques.
+« Le projet du NANOmusée m’a immédiatement touché, je suis née dans un tout petit village en Bretagne, éloigné de l’Art et de la culture en général.
+De mon enfance contemplative, la nature symbolise mes premiers chocs artistiques.  
 Si on ne peut aller vers l’art, que l’art vienne à nous, c’est tout ce que je souhaite pour la vie du NANOmusée, que l’art soit nomade. Et ouvert à tous, pour un art débarrassé de son étiquette élitiste. Que le NANOmusée soit une passerelle entre l’art et la vie.
 
-Mon travail de création est une recherche constante de lien entre le fond et la forme, et chaque fois je fais table rase et cherche à trouver la forme qui épousera parfaitement le fond. Et vice versa. La rencontre entre l’Art et la Science a été très naturelle, je me sens moi-même chercheuse, je me suis largement inspirée du vocabulaire formel de la recherche, l’éclairage, lumière blanche, aseptisée. L’idée de la vue de l’algue au microscope est née au laboratoire, pendant la résidence, en interaction avec un chercheur. »
+Mon travail de création est une recherche constante de lien entre le fond et la forme, et chaque fois je fais table rase et cherche à trouver la forme qui épousera parfaitement le fond. Et vice-versa.
+La rencontre entre l’Art et la Science a été très naturelle, je me sens moi-même chercheuse, je me suis largement inspirée du vocabulaire formel de la recherche, l’éclairage, lumière blanche, aseptisée.
+L’idée de la vue de l’algue au microscope est née au laboratoire, pendant la résidence, en interaction avec un chercheur. »
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From 7b975a6a6e012d1f736bf53724c0601c7e4fd470 Mon Sep 17 00:00:00 2001
From: Guerry Raphael <raphael.guerry@univ-lr.fr>
Date: Tue, 10 Dec 2024 16:33:49 +0100
Subject: [PATCH 03/10] Update Yuri Zupancic - Pauline Rolland.txt

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 .../Yuri Zupancic - Pauline Rolland.txt                     | 6 +++---
 1 file changed, 3 insertions(+), 3 deletions(-)

diff --git a/demarche arts-science/portraits des artistes/Yuri Zupancic - Pauline Rolland.txt b/demarche arts-science/portraits des artistes/Yuri Zupancic - Pauline Rolland.txt
index 3e06b1a..2ebbaf6 100644
--- a/demarche arts-science/portraits des artistes/Yuri Zupancic - Pauline Rolland.txt	
+++ b/demarche arts-science/portraits des artistes/Yuri Zupancic - Pauline Rolland.txt	
@@ -4,9 +4,9 @@ Pauline Rolland et Yuri Zupancic vivent et travaillent à Paris. Ils ont chacun
 
 Ils collaborent ensemble depuis 2015 sur divers projets aux techniques variées. Ensemble, ils explorent la vidéo, l’installation, la photographie, la peinture et la sculpture. Ils s’interrogent sur la place de l’homme dans la société et sur la planète Terre à l’aune des changements qui bousculent notre monde.
 
-En 2019, ils participent à deux résidences d’artistes dans le Colorado et créent une série d’installations autour de la personnification de Mother Nature. Le public est invité à prendre part à celle-ci de manière immersive. Les artistes cherchent par ce biais à positionner le spectateur en réel acteur: une manière pour eux d’interagir avec lui mais également de provoquer une réflexion commune.
+En 2019, ils participent à deux résidences d’artistes dans le Colorado et créent une série d’installations autour de la personnification de Mother Nature. Le public est invité à prendre part à celle-ci de manière immersive. Les artistes cherchent par ce biais à positionner le spectateur en réel acteur : une manière pour eux d’interagir avec lui, mais également de provoquer une réflexion commune.
 
-Pour la Nano-Musée de l’Université de la Rochelle, Pauline Rolland et Yuri Zupancic ont souhaité travailler sur la question de la corrosion du béton armé car celle-ci entrait en résonance avec leurs autres sujets de recherche entre activités humaines, nature à préserver et future à construire.
+Pour la Nano-Musée de l’Université de la Rochelle, Pauline Rolland et Yuri Zupancic ont souhaité travailler sur la question de la corrosion du béton armé, car celle-ci entrait en résonance avec leurs autres sujets de recherche entre activités humaines, nature à préserver et future à construire.
 
 https://yuri-z.com/
 
@@ -18,6 +18,6 @@ Module: Béton Acharné
 Parole d'artiste:
 « La rencontre avec les chercheurs a été déterminante : les rencontrer, échanger et apprendre sur les divers aspects de leur travail. Nous avons abordé tous types de questions : technique, scientifique, chimique, politique, philosophique. 
 
-A la fin de notre rencontre, nous avons notamment discuté de notre rapport à la nature et de comment celle-ci par le vent, les embruns… abimait les structures. Comment le réchauffement climatique accélérait la corrosion ? Comment, en tant que chercheurs, leurs missions étaient de trouver des solutions pérennes pour construire durablement des infrastructures nécessaires à améliorer la qualité de vie de l’homme. 
+À la fin de notre rencontre, nous avons notamment discuté de notre rapport à la nature et de comment celle-ci par le vent, les embruns… abîmait les structures. Comment le réchauffement climatique accélérait la corrosion ? Comment, en tant que chercheurs, leurs missions étaient de trouver des solutions pérennes pour construire durablement des infrastructures nécessaires à améliorer la qualité de vie de l’homme. 
 
 Cette discussion a été notre point de départ, puis c’est un dialogue sans interruption qui s’est créé entre nous : sur notre rapport au temps, à la nature, à la manière dont nous, êtres humains devons protéger notre planète en ayant en tête que nous ne sommes que de passage sur terre. L’idée du pont, de la transmission et des silhouettes, s’est très vite imposée. Ces échanges nous ont nourri et nous ont donné envie de positionner directement notre travail comme un complément du leur ».
\ No newline at end of file
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From 3ee8679b939860839bfe02fc4ab99cd6792530a1 Mon Sep 17 00:00:00 2001
From: Guerry Raphael <raphael.guerry@univ-lr.fr>
Date: Tue, 10 Dec 2024 16:34:18 +0100
Subject: [PATCH 04/10] Update Mouawad - Laurier.txt

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 .../portraits des artistes/Mouawad - Laurier.txt       | 10 +++++-----
 1 file changed, 5 insertions(+), 5 deletions(-)

diff --git a/demarche arts-science/portraits des artistes/Mouawad - Laurier.txt b/demarche arts-science/portraits des artistes/Mouawad - Laurier.txt
index c0601c4..ffadd9f 100644
--- a/demarche arts-science/portraits des artistes/Mouawad - Laurier.txt	
+++ b/demarche arts-science/portraits des artistes/Mouawad - Laurier.txt	
@@ -3,11 +3,11 @@ Mouawad + Laurier (HandCoded)
 Depuis 2002, Cyril et Maya s'entrelacent dans une symbiose entre l'art et la technologie, sculptant le son et peignant la lumière. Leur duo, parfois baptisé Mouawad + Laurier, parfois Hand-Coded. Hand-Coded incarne leur expertise d'ingénieurs-chercheurs en art et technologie, tandis que Mouawad + Laurier devient leur atelier d'expression artistique. Mais choisir entre ces deux identités serait réducteur. Elles fusionnent, se mêlent, et se démêlent au gré des récits à raconter et des expériences à vivre, se nourrissant des rencontres, des aspirations mutuelles, et des nécessités du moment.
 
 
-C'est ainsi que nous scrutons la technologie avec passion et discernement, interrogeant notre rôle en tant qu'êtres humains. Quelle étrange priorité accordons-nous à la technologie, la considérant comme la solution à tous les maux que nous avons engendrés? Est-elle la cause ou la conséquence de nos dilemmes contemporains? Et pourtant, malgré nos questionnements,  nous aimons la  technologie, captivés par son potentiel qui nous fait nous sentir semblables à des divinités, marionnettistes de nos ordinateurs, insufflant vie à des créations autonomes qui se déploient à partir des données qui lui servent d’aliment.
+C'est ainsi que nous scrutons la technologie avec passion et discernement, interrogeant notre rôle en tant qu'êtres humains. Quelle étrange priorité accordons-nous à la technologie, la considérant comme la solution à tous les maux que nous avons engendrés ? Est-elle la cause ou la conséquence de nos dilemmes contemporains ? Et pourtant, malgré nos questionnements, nous aimons la technologie, captivés par son potentiel qui nous fait nous sentir semblables à des divinités, marionnettistes de nos ordinateurs, insufflant vie à des créations autonomes qui se déploient à partir des données qui lui servent d’aliment.
 
-Nous sommes artisans de machines vivantes, mais elles nous murmurent que notre attention devrait se porter sur la nature, sur le vivant qui détient les clés de notre salut. Nous ne protégerons pas le vivant en le submergeant de technologies. Comment alors émouvoir et guider un public fasciné par la technologie vers la contemplation de la nature? Comment toucher l'inconscient collectif?
+Nous sommes artisans de machines vivantes, mais elles nous murmurent que notre attention devrait se porter sur la nature, sur le vivant qui détient les clés de notre salut. Nous ne protégerons pas le vivant en le submergeant de technologies. Comment alors émouvoir et guider un public fasciné par la technologie vers la contemplation de la nature ? Comment toucher l'inconscient collectif ?
 
-Nos réflexions nous ramènent aux racines et aux cultures, car la technologie semble prétendre éclipser tout ce qui a précédé l'ère moderne. Est-ce que tout ce qui préexistait à elle est désormais primitif? Pourtant, notre passé nous a façonnés, et la culture ainsi que la philosophie sont des ancres, des sources de réflexion et de connexion avec notre être, avec autrui, avec notre héritage. Finalement, qu'est-ce qui importe réellement? Pour nous, l'essentiel réside dans la continuité d'un récit, plutôt que dans la rupture.
+Nos réflexions nous ramènent aux racines et aux cultures, car la technologie semble prétendre éclipser tout ce qui a précédé l'ère moderne. Est-ce que tout ce qui préexistait à elle est désormais primitif ? Pourtant, notre passé nous a façonnés, et la culture ainsi que la philosophie sont des ancres, des sources de réflexion et de connexion avec notre être, avec autrui, avec notre héritage. Finalement, qu'est-ce qui importe réellement ? Pour nous, l'essentiel réside dans la continuité d'un récit, plutôt que dans la rupture.
 
 https://mouawadlaurier.com
 
@@ -17,9 +17,9 @@ https://www.hand-coded.net/
 
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-Module: L'Albatros
+Module: Albatros
 
 Parole d'artiste:
-« L’idée de l’œuvre Albatros est née progressivement, mais la conversation clé fut la rencontre avec les chercheurs, qui nous ont énuméré toutes les choses exceptionnelles sur cet oiseau : le fait qu’ils soient capables de voyager sur des milliers de kilomètres, pendant des années, sans toucher terre. Les parades nuptiales pour trouver leur partenaire -avec lequel ils restent toute la vie. Leur utilité en tant que sentinelle quand ils aident à détecter les bateaux de pêche illégaux grâce aux balises que les scientifiques placent sur eux pour les étudier, etc.
+« L’idée de l’œuvre Albatros est née progressivement, mais la conversation clé fut la rencontre avec les chercheurs, qui nous ont énuméré toutes les choses exceptionnelles sur cet oiseau : le fait qu’ils soient capables de voyager sur des milliers de kilomètres, pendant des années, sans toucher terre. Les parades nuptiales pour trouver leur partenaire - avec lequel ils restent toute la vie. Leur utilité en tant que sentinelle quand ils aident à détecter les bateaux de pêche illégaux grâce aux balises que les scientifiques placent sur eux pour les étudier, etc.
 
 On souhaite une longue vie au NANOmusée. C’est un format très prometteur et un formidable partage de connaissances qui permet d’amener le Musée dans des lieux reculés, dans des écoles, dans la rue. C’est un chouette outil de démocratisation de l’Art, on adore et on est déjà engagé dans ce mouvement qui, nous pensons, va prendre de plus en plus d’ampleur dans l’avenir. La culture ne doit pas rester enfermée et le NANOmusée est une belle manière de la faire sortir ».
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From 7d56b4d40f364f40e77aff5ab9f680e145dcba8c Mon Sep 17 00:00:00 2001
From: Guerry Raphael <raphael.guerry@univ-lr.fr>
Date: Tue, 10 Dec 2024 16:34:58 +0100
Subject: [PATCH 05/10] Update Emmanuel Faivre.txt

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 .../portraits des artistes/Emmanuel Faivre.txt            | 8 ++++----
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diff --git a/demarche arts-science/portraits des artistes/Emmanuel Faivre.txt b/demarche arts-science/portraits des artistes/Emmanuel Faivre.txt
index 6e323fb..dd826ee 100644
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+++ b/demarche arts-science/portraits des artistes/Emmanuel Faivre.txt	
@@ -3,16 +3,16 @@ Emmanuel Faivre
 Preneur de Sons . Créateur sonore et visuel
 
 MON PARCOURS
-Mon approche du sonore est sensible, aective et chargée de souvenirs par la pratique d’enregistrements, de montages et de mixages sonores dès l’âge de 11 ans.
+Mon approche du sonore est sensible, affective et chargée de souvenirs par la pratique d’enregistrements, de montages et de mixages sonores dès l’âge de 11 ans.
 
-Preneur de sons, ingénieur du son, créateur visuel (mapping) et sonore, mon expérience se construit par de nombreuses créations avec des compagnies de spectacle vivant. Tout d’abord avec Jacques Bailliard, Théâtre de Saône et Loire, Jacques Fornier puis avec Catherine Dasté à Pernand Vergelesse, j’apprends le Théâtre de la décentralisation, le Théâtre de Tréteaux, avec du Théâtre dans les cuveries, les caves, les lavoirs..... mais aussi dans les CDN, les Scènes Nationales .... puis je rencontre Le Porte Plume, le Théâtre de l’Index, Théâtre en Seine, le Centre dramatique de La Courneuve, Cie 36 du mois, le Théâtre de La Chaloupe, Le Moulin Théâtre, La Martingale, Les Tréteaux de France, Les Musiques de La Boulangère, Cie El Ajouad... Complice également de la scénographe Véronique Bretin avec de nombreuses installations sonores pour la muséographie. Mon expérience se tourne aussi vers l’audiovisuel avec des montages son et des mixages pour des courts-métrages et des documentaires audiovisuels : La nature en héritage, Zoo in situ, Le Percent, La Colère dans le vent, Le secret, Angèle ça la casse, Le Bourdon, Vivement Lundi. Je développe en 1996 avec ACIRENE – Elie Tête, une méthodologie d’enregistrements de paysages sonores en quadriphonie, pour étudier et valoriser des acoustiques sensibles de territoire, pour conserver une trace de l’état acoustique ”initial” de ceux ci. Par la suite, dès que possible, j'enregistre des P@ysages Sonores, des sons seuls, en résidence comme en voyage. Je constitue une sonothèque personnelle qui devient la source d’inspiration de mes créations sonores. Je dépose nombre de mes P@ysages Sonores sur une carte collaborative, radioaporee.org, qui recueille des paysages sonores du monde entier et les ore en écoute.
+Preneur de sons, ingénieur du son, créateur visuel (mapping) et sonore, mon expérience se construit par de nombreuses créations avec des compagnies de spectacle vivant. Tout d’abord avec Jacques Bailliard, Théâtre de Saône et Loire, Jacques Fornier puis avec Catherine Dasté à Pernand Vergelesse, j’apprends le Théâtre de la décentralisation, le Théâtre de Tréteaux, avec du Théâtre dans les cuveries, les caves, les lavoirs... mais aussi dans les CDN, les Scènes Nationales... puis je rencontre Le Porte Plume, le Théâtre de l’Index, Théâtre en Seine, le Centre dramatique de La Courneuve, Cie 36 du mois, le Théâtre de La Chaloupe, Le Moulin Théâtre, La Martingale, Les Tréteaux de France, Les Musiques de La Boulangère, Cie El Ajouad... Complice également de la scénographe Véronique Bretin avec de nombreuses installations sonores pour la muséographie. Mon expérience se tourne aussi vers l’audiovisuel avec des montages son et des mixages pour des courts-métrages et des documentaires audiovisuels : La nature en héritage, Zoo in situ, Le Percent, La Colère dans le vent, Le secret, Angèle ça la casse, Le Bourdon, Vivement Lundi. Je développe en 1996 avec ACIRENE – Elie Tête, une méthodologie d’enregistrements de paysages sonores en quadriphonie, pour étudier et valoriser des acoustiques sensibles de territoire, pour conserver une trace de l’état acoustique ”initial” de ceux-ci. Par la suite, dès que possible, j'enregistre des P@ysages Sonores, des sons seuls, en résidence comme en voyage. Je constitue une sonothèque personnelle qui devient la source d’inspiration de mes créations sonores. Je dépose nombre de mes P@ysages Sonores sur une carte collaborative, radioaporee.org, qui recueille des paysages sonores du monde entier et les ore en écoute.
 
-En parallèle de mon travail personnel, j’aime échanger et partager mon expérience. J’ai animé divers ateliers et suis intervenu à plusieurs reprises, en milieu scolaire et avec des adultes, Collège à Gasny en 2019 avec Les Tréteaux de france, Maison de quartier de Port Neuf avec “Jeux Sonores” en 2021 pour il convito, CLEA en Pays de Saint Omer en 2022 et CLEA en pays de Mormal en 2023 : partages de gestes artistiques avec des partenaires écoles primaires, collèges lycée, EHPAD, Services Santé, SESSAD …. mais aussi ateliers de médiations dans le cadre de Réseaux Connectés, développer l’écoute par l’enregistrement de paysages sonores de son quartier, de son territoire.
+En parallèle de mon travail personnel, j’aime échanger et partager mon expérience. J’ai animé divers ateliers et suis intervenu à plusieurs reprises, en milieu scolaire et avec des adultes, Collège à Gasny en 2019 avec Les Tréteaux de France, Maison de quartier de Port Neuf avec “Jeux Sonores” en 2021 pour il convito, CLEA en Pays de Saint Omer en 2022 et CLEA en pays de Mormal en 2023 : partages de gestes artistiques avec des partenaires écoles primaires, collèges, lycées, EHPAD, Services Santé, SESSAD... mais aussi ateliers de médiations dans le cadre de Réseaux Connectés, développer l’écoute par l’enregistrement de paysages sonores de son quartier, de son territoire.
 
 MA DÉMARCHE ARTISTIQUE
 « C’est beau un jardin qui ne pense pas encore aux hommes » - Jean Anouilh
 
-Le son est avant tout une sensation. Se mettre en posture d’écoute, c’est une forme d'attention à l’autre, aux autres, à ce qui nous entoure. Dans la vie de tous les jours comme en situation de prises de sons, être prêt à recevoir, sans attente. Prendre le temps. 
+Le son est avant tout une sensation. Se mettre en posture d’écoute, c’est une forme d'attention à l’autre, aux autres, à ce qui nous entoure. Dans la vie de tous les jours comme en situation de prises de sons, être prêt à recevoir, sans attente. Prendre le temps.
 
 Travailler les sons pour et par leur matière, leur corps, dans le temps et dans l’espace. J’ai une prédilection pour la multidiusion, diusion sur de multiples hauts parleurs.
 J’aime à faire des séances d'écoute de P@ysages Sonores en quadriphonie, ces séances développent fortement notre rapport et notre attention à l’écoute au quotidien.
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From 56d481b451f613fb0728ecf42e0f3896bfaddc6d Mon Sep 17 00:00:00 2001
From: Guerry Raphael <raphael.guerry@univ-lr.fr>
Date: Tue, 10 Dec 2024 16:35:27 +0100
Subject: [PATCH 06/10] Update Emmanuel Faivre.txt

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From 74eb062d26807b09485b4b10d97a5e9f5b57e418 Mon Sep 17 00:00:00 2001
From: Guerry Raphael <raphael.guerry@univ-lr.fr>
Date: Tue, 10 Dec 2024 16:35:58 +0100
Subject: [PATCH 07/10] Update Junie Briffaz.txt

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 demarche arts-science/portraits des artistes/Junie Briffaz.txt | 3 ++-
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diff --git a/demarche arts-science/portraits des artistes/Junie Briffaz.txt b/demarche arts-science/portraits des artistes/Junie Briffaz.txt
index 356c39c..8c955de 100644
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+++ b/demarche arts-science/portraits des artistes/Junie Briffaz.txt	
@@ -1,6 +1,7 @@
 Junie Briffaz
 
-Junie Briffaz, artiste et illustratrice. née à Mantes la Jolie. Vit et travaille à Toulouse. Travaille l'image imprimée, le dessin, et la peinture acrylique. Son travail s'inspire des arts populaires, comme la bande dessinée franco-belge, les jeux vidéos ou encore l'art naïf. Elle dessine un monde vaste, magique, parfois dangereux, et raconte des histoires dans des scènettes aux personnages mutlitples et minatures. Des scènes teintées d'ironie et parfois même de cruauté, qui peuvent parfois assombrir son monde pourtant très coloré. Suite à son DNSEP à l’isda Toulouse en 2013, le festival de bande dessinée de Colomiers lui decerne le prix jeune talents midi-Pyrénées 2015. Elle participe à plusieurs expositions et notamment à La cuisine, centre d’art et de design, à Nègrepelisse (2013) à la Fisher Parrish Gallery, à New-York (2018), et à la MAGCP de Cajarc (2019) (image de Junie Briffaz)
+Junie Briffaz, artiste et illustratrice. Née à Mantes la Jolie. Vit et travaille à Toulouse. Travaille l'image imprimée, le dessin, et la peinture acrylique. Son travail s'inspire des arts populaires, comme la bande dessinée franco-belge, les jeux vidéo ou encore l'art naïf. Elle dessine un monde vaste, magique, parfois dangereux, et raconte des histoires dans des saynètes aux personnages multiples et miniatures. Des scènes teintées d'ironie et parfois même de cruauté, qui peuvent parfois assombrir son monde pourtant très coloré. Suite à son DNSEP à l’isda Toulouse en 2013, le festival de bande dessinée de Colomiers lui decerne le prix jeune talents Midi-Pyrénées 2015. Elle participe à plusieurs expositions et notamment à La cuisine, centre d’art et de design, à Nègrepelisse (2013) à la Fisher Parrish Gallery, à New-York (2018), et à la MAGCP de Cajarc (2019).
+(image de Junie Briffaz)
 
 https://juniebi.tumblr.com/
 
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From d0d20ff432d05cbcc363e4cc01b40aec058798e9 Mon Sep 17 00:00:00 2001
From: Guerry Raphael <raphael.guerry@univ-lr.fr>
Date: Tue, 10 Dec 2024 16:37:39 +0100
Subject: [PATCH 08/10] correction "L'Albatros" -> "Albatros"

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 demarche arts-science/portraits des artistes/readme.md | 2 +-
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+++ b/demarche arts-science/portraits des artistes/readme.md	
@@ -114,7 +114,7 @@ Instagram: [@mouawad.laurier](@mouawad.laurier)
 
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-### Module: [L'Albatros](https://gitlab.univ-lr.fr/aramosan/repositoire-nanomusee/-/tree/principale/demarche%20arts-science/demarche%20des%20chercheurs-artistes?ref_type=heads)
+### Module: [Albatros](https://gitlab.univ-lr.fr/aramosan/repositoire-nanomusee/-/tree/principale/demarche%20arts-science/demarche%20des%20chercheurs-artistes?ref_type=heads)
 
 ### Parole d'artiste:
 « L’idée de l’œuvre Albatros est née progressivement, mais la conversation clé fut la rencontre avec les chercheurs, qui nous ont énuméré toutes les choses exceptionnelles sur cet oiseau : le fait qu’ils soient capables de voyager sur des milliers de kilomètres, pendant des années, sans toucher terre. Les parades nuptiales pour trouver leur partenaire - avec lequel ils restent toute la vie. Leur utilité en tant que sentinelle quand ils aident à détecter les bateaux de pêche illégaux grâce aux balises que les scientifiques placent sur eux pour les étudier, etc.
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From 3ad46d2345b06b45cd0cc0556028a2716e65f2d5 Mon Sep 17 00:00:00 2001
From: Guerry Raphael <raphael.guerry@univ-lr.fr>
Date: Tue, 10 Dec 2024 17:44:47 +0100
Subject: [PATCH 09/10] =?UTF-8?q?correction=20erreurs=20et=20mise=20=C3=A0?=
 =?UTF-8?q?=20jour=20globale=20du=20texte=20dans=20demarche=20arts-science?=
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 .../readme.md                                 | 168 +++++++++---------
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diff --git a/demarche arts-science/demarche des chercheurs-artistes/readme.md b/demarche arts-science/demarche des chercheurs-artistes/readme.md
index 41cf87e..711cf2f 100644
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+++ b/demarche arts-science/demarche des chercheurs-artistes/readme.md	
@@ -23,34 +23,33 @@ par Gwen Le Gac et Ingrid Arnaudin.
 
 ## Chapô
 
-L’Alguier, corpus d’œuvres imaginé pour le NANOmusée par l'artiste Gwen Le Gac, se compose de vingt-et-un dessins réalisés au feutre avec une technique aquarelle. La reproduction de ces dessins par sérigraphie sur plexiglass peut évoquer le cabinet de curiosité, ou encore les lames de microscope d’un laboratoire de recherche scientifique.
+L’Alguier, corpus d’œuvres imaginé pour le NANOmusée par l'artiste Gwen Le Gac, se compose de vingt-et-un dessins réalisés au feutre avec une technique aquarelle. La reproduction de ces dessins par sérigraphie sur plexiglas peut évoquer le cabinet de curiosité, ou encore les lames de microscope d’un laboratoire de recherche scientifique.
 
-L’Alguier est inspiré de la rencontre de l’artiste avec des chercheuses et chercheurs du laboratoire LIENSs, ainsi que de sa rencontre avec les co-fondateurs de la ferme ‘Algorythme’ sur l'île de Ré. L’Alguier rend justice à la beauté et à la diversité des algues, en nous invitant à questionner nos préjugés sur ces végétaux aux nombreux bienfaits, notamment dans le domaine de la santé.
+Inspiré d’un alguier du XIXe siècle ainsi que par sa résidence d’artiste, la série de dessins et la lecture des légendes par l’artiste célèbrent la diversité des espèces d’algues. L’Alguier rend justice à leur beauté, en nous invitant à questionner nos préjugés sur ces végétaux aux nombreux bienfaits.
 
-> D’APRES: sa rencontre avec l’enseignante-chercheuse Ingrid Arnaudin au laboratoire LIENSs (La Rochelle Université, CNRS)
+> D’APRÈS : la rencontre entre l’artiste Gwen Le Gac et l’enseignante-chercheuse Ingrid Arnaudin au laboratoire LIENSs (La Rochelle Université, CNRS)
 
-> SUJET DE RECHERCHE : Etude des molécules présentes dans les algues du littoral et de l'algoculture charentaise.
+> SUJET DE RECHERCHE : Valorisation des molécules produites par les algues du littoral charentais.
 
 > LABORATOIRE D'ACCUEIL : Littoral ENvironnement et Sociétés (LIENSs) - UMR 7266 (La Rochelle Université, CNRS)
 
-> Remerciements: Ingrid Arnaudin (La Rochelle Université), Hugo Groult (CNRS), Jonathan Izambart (ADERA), Hélène Jouannet et Tanguy Gauvin (Algorythme)
+> Remerciements : Ingrid Arnaudin (La Rochelle Université), Hugo Groult (CNRS), Jonathan Izambart (ADERA), Hélène Jouannet et Tanguy Gauvin (Algorythme)
 
 ## Genèse de l’œuvre
 
-
 L’histoire de L’Alguier commence un matin comme les autres, un simple jour d’été sur la plage de Kersidan dans le Finistère breton. Notre artiste, Gwen, flâne en lisant le journal local lorsqu’un petit article attire son attention : on y parle d’un herbier présentant une collection d’algues - autrement dit un « alguier -, réalisé au XIXème siècle et exposé au marinarium de Concarneau. Le marinarium n’est pas très loin : poussée par la curiosité, Gwen décide d’aller à sa rencontre, mais elle apprendra que ce livre précieux a été transporté au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris pour y être numérisé et protégé.
 
 De retour chez elle à Paris, quand elle parvient enfin à accéder à l’alguier numérisé, elle se sent touchée, envoûtée, profondément inspirée par ses images, par la poésie involontaire de ses légendes littéraires et par son histoire : celle d’un livre en 3 volumes publié en 1852 par deux frères pharmaciens de Brest, Pierre et Hippolyte Crouan. Il répertorie non moins de 404 échantillons d’algues d’espèces différentes.
 
-Peut-être croyez-vous que Gwen s’est mis le soir-même à esquisser la multitude d’images que lui avait inspirée cette découverte, mais les œuvres d’art prennent parfois du temps pour naître. Toutes ses idées, son émerveillement et toute cette inspiration est ainsi restée là, dans un coin de sa tête, à s’étoffer petit à petit…
+Peut-être croyez-vous que Gwen s’est mise le soir même à esquisser la multitude d’images que lui avait inspirée cette découverte, mais les œuvres d’art prennent parfois du temps pour naître. Toutes ses idées, son émerveillement et toute cette inspiration sont ainsi restés là, dans un coin de sa tête, à s’étoffer petit à petit…
 
-Plusieurs années passent. Un jour, la Rochelle Université lui propose une résidence d’artiste au laboratoire LIENSs, spécialisé sur les problématiques liées au littoral. Gwen a ainsi la chance d’y rencontrer Ingrid Arnaudin, une enseignante-chercheuse, ainsi que ses collègues dont les travaux se portent sur les algues. 
+Plusieurs années passent. Un jour, La Rochelle Université lui propose une résidence d’artiste au laboratoire LIENSs, spécialisé sur les problématiques liées au littoral. Gwen a ainsi la chance d’y rencontrer Ingrid Arnaudin, une enseignante-chercheuse, ainsi que ses collègues dont les travaux se portent sur les algues. 
 
 C’est au moment de sa résidence d’artiste à La Rochelle Université pour le projet du NANOmusée que Gwen rencontre une enseignante-chercheuse, Ingrid Arnaudin, au laboratoire LIENSs. Ses collègues et elles lui ouvrent la porte de leur laboratoire, le LIENSs, et lui parlent de leurs travaux ainsi que des nombreuses qualités que possèdent les algues. Elle suit Ingrid sur le terrain jusqu’à la ferme Algorythme, ou ses fondateurs Hélène et Tanguy cultivent diverses espèces d’algues. Lors de sa résidence, Gwen est curieuse de découvrir leurs recherches, que les algues sont utilisées dans l’industrie de l’agro-alimentaire, de la pharmaceutique, dans la recherche en cancérologie, et qu’elles pourraient apporter de nombreux bienfaits et solutions à l’avenir.
 
-Elle relève les couleurs de ces différentes espèces d’algues : « on les imagine souvent vertes ou noires, séchées et pourrissantes sur les plages, alors qu’elles sont aussi belles et diverses que des fleurs ! » Les rouge, orange, violet, lui inspirent une palette de couleurs incroyablement nuancée.
+Elle relève les couleurs de ces différentes espèces d’algues : « On les imagine souvent vertes ou noires, séchées et pourrissantes sur les plages, alors qu’elles sont aussi belles et diverses que des fleurs ! » Les rouges, oranges, violets, lui inspirent une palette de couleurs incroyablement nuancée.
 
-C’est dans son atelier que se termine l’histoire de la création de L’Alguier de Gwen : portée par ses souvenirs depuis l’enfance des interminables étés à la mer en Bretagne, inspirée par son voyage à la Rochelle et à l’île de Ré, ainsi que par le vieil alguier de Concarneau, elle retrace les formes de plus de quarante espèces, sublime les couleurs que la nature leur a donné. Grâce à une technique aquarelle, ses algues translucides prennent vie : elles semblent flotter dans l’eau, dans leur milieu naturel.
+C’est dans son atelier que se termine l’histoire de la création de L’Alguier de Gwen : portée par ses souvenirs depuis l’enfance des interminables étés à la mer en Bretagne, inspirée par son voyage à La Rochelle et à l’île de Ré, ainsi que par le vieil alguier de Concarneau, elle retrace les formes de plus de quarante espèces, sublime les couleurs que la nature leur a donné. Grâce à une technique aquarelle, ses algues translucides prennent vie : elles semblent flotter dans l’eau, dans leur milieu naturel.
 
 En choisissant de présenter une vingtaine de ses dessins à travers le module « cabinet de curiosité » (à plaques coulissantes) du NANOmusée, elle souhaite que le public ait la liberté de composer ses propres bouquets, imaginer ses propres fonds marins, selon l’imaginaire et les envies de chacun. Chaque superposition de couleurs est unique.
 
@@ -58,33 +57,32 @@ Le module « microscope » complète l’ensemble en rappelant le travail des ch
 
 Voyage polymorphe où l’on explore la couleur, où l’on remonte le temps vers la Bretagne du XIXème siècle, où l’on accompagne les chercheurs du laboratoire LIENSs de La Rochelle Université, L’Alguier nous propose une expérience riche et interactive, qui continue de vivre et d’évoluer selon le visiteur.
 
-## Etude des molécules présentes dans les algues du littoral et de l'algoculture charentaise
+## Étude des molécules présentes dans les algues du littoral et de l'algoculture charentaise
  
-A La Rochelle Université, une équipe du laboratoire Littoral Environnement et Sociétés (LIENSs) étudie comment valoriser les différentes molécules produites par les algues. Si ces végétaux marins peuvent être directement consommés et apporter d’excellents éléments nutritifs, il est également possible d’en extraire des composés qui trouvent des applications dans différents domaines, notamment celui de la santé.
+À La Rochelle Université, une équipe du laboratoire Littoral Environnement et Sociétés (LIENSs) étudie comment valoriser les différentes molécules produites par les algues. Si ces végétaux marins peuvent être directement consommés et apporter d’excellents éléments nutritifs, il est également possible d’en extraire des composés qui trouvent des applications dans différents domaines, notamment celui de la santé. 
 
 ### Valoriser la biodiversité marine par les biotechnologies
 Une partie des travaux de recherche menés au laboratoire LIENSs se fait dans le domaine des biotechnologies bleues qui vise à explorer la diversité chimique des organismes marins en vue de concevoir de nouveaux produits pour des secteurs variés (agronomie, nutrition, pharmacie, cosmétique, agroalimentaire).
 
 Ce domaine des biotechnologies est très en prise avec le monde socio-économique. En effet, la plupart des recherches du laboratoire se font en partenariat avec des entreprises des secteurs concernés qui lui fournissent les ressources biologiques et bénéficient en retour de l’expertise des scientifiques pour leurs besoins d’innovations.
 
-Dans ce domaine, les grandes algues apparaissent comme une ressource biologique particulièrement prometteuse.  En effet, ces végétaux marins sont largement distribués dans les zones froides, tempérées et tropicales. Ils jouent un rôle crucial dans le maintien des écosystèmes marins et génèrent de nombreux composés qui ont pour fonction par exemple de les protéger des effets de la lumière.
+Dans ce domaine, les grandes algues apparaissent comme une ressource biologique particulièrement prometteuse.  En effet, ces végétaux marins sont largement distribués dans les zones froides, tempérées et tropicales. Ils jouent un rôle crucial dans le maintien des écosystèmes marins et génèrent de nombreux composés qui ont pour fonction par exemple de les protéger des effets de la lumière. 
 
 ### Les algues, une ressource pour la santé
-Les algues sont une ressource qui présente de multiples avantages pour la santé humaine. Consommées directement, comme des légumes, elles ont une grande valeur nutritionnelle :elles sont pauvres en lipides, riches en protéines, minéraux, vitamines, antioxydants et acides aminés essentiels. Des études ont montré qu'un régime riche en algues réduisait l'incidence de l'obésité, du cancer et des maladies cardiaques et cérébrovasculaires.
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-Les différents composés produits par les algues peuvent également faire l’objet d’innovations qui trouvent des applications bien spécifiques. Par exemple, les végétaux marins produisent des sucres comme l’agar, les carraghénanes et les alginates qui sont utilisés depuis des siècles par l’homme dans l’alimentaire pour leurs propriétés émulsifiantes et gélifiantes.
+Les algues présentent de multiples avantages pour la santé humaine. Consommées directement, comme des légumes, elles ont une grande valeur nutritionnelle : elles sont pauvres en lipides, riches en protéines, minéraux, vitamines, antioxydants et acides aminés essentiels. Des études ont montré qu’un régime riche en algues réduisait l’incidence de l’obésité, du cancer et des maladies cardiaques et cérébrovasculaires.
 
-En terme de valorisation, l’équipe de chercheurs et chercheuses du LIENSs travaille, entre autres, sur des applications thérapeutiques. En effet, les algues produisent un groupe de molécules appelé « polysaccharide », que l’on qualifie généralement de « sucre marin », et qui pourrait être utilisé dans le traitement des cancers du sein, particulièrement contre ses formes les plus agressives.
+Les différents composés produits par les algues peuvent également faire l’objet d’innovations qui trouvent des applications bien spécifiques. Par exemple, les végétaux marins produisent des sucres comme l’agar, les carraghénanes et les alginates qui sont utilisés depuis des siècles par l’homme dans l’alimentaire pour leurs propriétés émulsifiantes et gelifiantes. 
 
-Les algues apparaissent donc comme une ressource biologique naturelle intéressante pour les industries qui les cultivent comme pour celles qui les transforment en produits de haute valeur.
+En terme de valorisation, l’équipe de chercheurs et chercheuses du LIENSs travaille, entre autres, sur des applications thérapeutiques. En effet, les algues produisent un groupe de molécules appelé « polysaccharide », que l’on qualifie généralement de « sucre marin », et qui pourrait être utilisé dans le traitement des cancers du sein, particulièrement contre ses formes les plus aggressives. 
 
+Les algues apparaissent donc comme une ressource biologique naturelle intéressante pour les industries qui les cultivent comme pour celles qui les transforment en produits de haute valeur. 
  
-### L’algoculture sur l’ile de Ré
-Afin de créer et pérenniser une filière de valorisation des algues, il est important d’assurer en amont leur production et de sécuriser leur approvisionnement. Qu’elle soit destinée à la consommation directe d’algues ou à leur valorisation en laboratoire, l’algoculture est une activité qui progresse en France. En Charente-Maritime, l’équipe du laboratoire LIENSs travaille en étroite collaboration avec l’entreprise Algorythme, qui pêche et développe la culture des algues à Ars-en-Ré.
+### L’algoculture sur l’île de Ré
+Afin de créer et pérenniser une filière de valorisation des algues, il est important d’assurer en amont leur production et de sécuriser leur approvisionnement. Qu’elle soit destinée à la consommation directe d’algues ou à leur valorisation en laboratoire, l’algoculture est une activité qui progresse en France. En Charente-Maritime, l’équipe du laboratoire LIENSs travaille en étroite collaboration avec l’entreprise Algorythme, qui pêche et développe la culture des algues à Ars-en-Ré. 
 
-Algorythme, habilitée et certifiée « impact neutre » par la direction départementale des territoires et de la mer pour le prélèvement, la récolte et l’exploitation des algues en Charente-Maritime utilise des méthodes respectueuses de l’environnement. Pour la récolte directe sur l’estran, les algoculteurs coupent les algues aux deux tiers de la plante, cette méthode stimule la production de spores et donc la reproduction des algues dans leur milieu naturel. Ainsi, par cette pratique, la partie du littoral exploitée a vu sa biodiversité se développer au fil des ans.
+Algorythme, habilitée et certifiée « impact neutre » par la direction départementale des territoires et de la mer pour le prélèvement, la récolte et l’exploitation des algues en Charente-Maritime utilise des méthodes respectueuses de l’environnement. Pour la récolte directe sur l’estran, les algoculteurs coupent les algues aux deux tiers de la plante, cette méthode stimule la production de spores et donc la reproduction des algues dans leur milieu naturel. Ainsi, par cette pratique, la partie du littoral exploitée a vu sa biodiversité se développer au fil des ans. 
 
-A côté d’une pêche traditionnelle sur l’estran, Algoryhtme réhabilite d’ancien marais ostréicoles afin d’y développer une culture d’algues à partir de l’ensemencement de cordages. Cette méthode permettra ainsi d’avoir une production mieux contrôlée en quantité et en qualité.
+A côté d’une pêche traditionnelle sur l’estran, Algoryhtme réhabilite d’anciens marais ostréicoles afin d’y développer une culture d’algues à partir de l’ensemencement de cordages. Cette méthode permettra ainsi d’avoir une production mieux contrôlée en quantité et en qualité. 
 
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@@ -102,43 +100,44 @@ A côté d’une pêche traditionnelle sur l’estran, Algoryhtme réhabilite d
 par Pauline Rolland, Yuri Zupancic, Emilio Bastidas-Arteaga et Rachid Cherif.
 
 ## Châpo
-Béton acharné est un diptyque composé d’une sculpture et d’une œuvre vidéo, inspiré de l’utilisation du béton armé pour la construction de nos infrastructures et par le phénomène de corrosion. L’œuvre interpelle sur le rapport de force entre les constructions de l’homme et la nature.
+Béton acharné est un diptyque composé d’une sculpture et d’une œuvre vidéo, inspiré de l’utilisation du béton armé pour la construction de nos infrastructures et par le phénomène de corrosion. L’œuvre interpelle sur le rapport de force entre les constructions de l’homme et la nature. 
 
-> D’APRES: la rencontre entre le couple d'artistes Pauline Rolland & Yuri Zupancic et les enseignants-chercheurs Emilio Bastidas-Arteaga et Rachid Cherif au laboratoire LaSIE (La Rochelle Université, CNRS)
+> D’APRÈS : la rencontre entre le couple d'artistes Pauline Rolland & Yuri Zupancic et les enseignants-chercheurs Emilio Bastidas-Arteaga et Rachid Cherif au laboratoire LaSIE (La Rochelle Université, CNRS)
 
-> SUJET DE RECHERCHE : Etude sur le phénomène de la corrosion qui dégrade les infrastructures en béton armé en zone littorale.
+> SUJET DE RECHERCHE : étude sur le phénomène de la corrosion qui dégrade les infrastructures en béton armé en zone littorale.
 
-> LABORATOIRE D'ACCUEIL : Littoral ENvironnement et Sociétés (LIENSs) - UMR 7356 (La Rochelle Université, CNRS)
+> LABORATOIRE D'ACCUEIL : Laboratoire des Sciences de l’Ingénieur pour l’Environnement (LaSIE) - UMR 7356 (La Rochelle Université, CNRS)
 
-> Remerciements: Emilio Bastidas-Arteaga (La Rochelle Université), Rachid Cherif (La Rochelle Université), Wendy Laperrière (La Rochelle Université).
+> Remerciements : Emilio Bastidas-Arteaga (La Rochelle Université), Rachid Cherif (La Rochelle Université), Wendy Laperrière (La Rochelle Université).
 
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-## Etude sur le phénomène de la corrosion qui dégrade les infrastructures en béton armé en zone littorale
+## Étude sur le phénomène de la corrosion qui dégrade les infrastructures en béton armé en zones littorales.
 
-Le béton est un des matériaux les plus utilisés pour la construction. Cependant, sur les littoraux, les infrastructures en béton armé doivent faire face à un environnement qui leur est hostile. Au Laboratoire des Sciences de l’Ingénieur pour l’Environnement (LaSIE), l’équipe TDVM (Transferts, Dégradation et Valorisation des Matériaux) étudie la durabilité du béton armé confronté au phénomène de la corrosion des armatures.
+Le béton est un des matériaux les plus utilisés pour la construction. Cependant, sur les littoraux, les infrastructures en béton armé doivent faire face à un environnement qui leur est hostile. Au Laboratoire des Sciences de l’Ingénieur pour l’Environnement (LaSIE), l’équipe de Transferts, Dégradation et Valorisation des Matériaux (TDVM), étudie la durabilité du béton armé confronté au phénomène de la corrosion des armatures. 
 
 ### La corrosion des armatures
 Les infrastructures en béton disposent d’une armature, généralement faite en acier. Cette technique permet de solidifier les constructions et d’améliorer leur résistance à la traction. Cependant, l’armature peut devenir la source de la détérioration du béton armé par la corrosion.
 
-Le béton est un matériau poreux. Il est donc perméable aux différents agents agressifs de l’environnement. C’est notamment le cas des ions chlorures, présents dans le sel marin. Ces derniers pénètrent le béton et atteignent l’armature. A partir d’une concentration dite critique, le phénomène de la corrosion se déclenche et produit de la rouille à l'interface armature/béton. L'accumulation de rouille pousse le béton qui l’entoure jusqu’à le fissurer et l’éclater. Ces fissures accélèrent la pénétration des ions chlorures et entrainent une fragilisation croissante des structures.
+Le béton est un matériau poreux. Il est donc perméable aux différents agents agressifs de l’environnement. C’est notamment le cas des ions chlorures, présents dans le sel marin. Ces derniers pénètrent le béton et atteignent l’armature. À partir d’une concentration dite critique, le phénomène de la corrosion se déclenche et produit de la rouille à l’interface de l’armature et du béton. L’accumulation de rouille pousse le béton qui l’entoure jusqu’à le fissurer et l’éclater. Ces fissures accélèrent la pénétration des ions chlorures et entrainent une fragilisation croissante des structures. 
 
 ### Durabilité des matériaux de construction
-Au LaSIE, l’équipe TDVM mènent des travaux de recherche sur l’exposition des matériaux de construction aux espèces agressives en zone littorale. Les moyens expérimentaux dont l’équipe dispose permettent de simuler les conditions que rencontrent les infrastructures en béton armé sur les bords de mer. Les travaux réalisés permettent de :
+Au LaSIE, l’équipe TDVM mènent des travaux de recherche sur l’exposition des matériaux de construction aux espèces agressives en zone littorale. Les moyens expérimentaux dont l’équipe dispose permettent de simuler les conditions que rencontrent les infrastructures en béton armé sur les bords de mer. 
+Les travaux réalisés permettent de :
 
-* Etudier la résistance des matériaux de construction exposés aux agents agressifs des zones littorales (chlorures, humidité) ;
+* Étudier la résistance des matériaux de construction exposés aux agents agressifs des zones littorales (chlorures, humidité). ;
 
-* Suivre l'initiation de la corrosion dans les armatures et prédire leur durabilité ;
+* Suivre l’initiation de la corrosion des armatures et prédire leur durabilité. ;
 
 * Tester de nouveaux matériaux/éco-matériaux qui pourraient entrer dans les normes de construction, tels que des bétons à base de granulats recyclés.
 
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 ### Prédire les mécanismes de dégradation
-En parallèle et en complément des études expérimentales, l’équipe TDVM du LaSIE développe des modèles numériques permettant de simuler les mécanismes de dégradation. Ces modèles sont très utiles pour déterminer les solutions les plus durables et rentables pour préserver les infrastructures, améliorer leur conception, maîtriser les frais de maintenance et même formuler des mesures d’adaptation pour le changement climatique.
+En parallèle et en complément des études expérimentales, l’équipe TDVM du LaSIE développe des modèles numériques permettant de simuler les mécanismes de dégradation. Ces modèles sont très utiles pour déterminer les solutions les plus durables et rentables pour préserver les infrastructures, améliorer leur conception, maîtriser les frais de maintenance et même formuler des mesures d’adaptation pour le changement climatique. 
 
-En plus des facteurs propres aux constructions comme le type de béton utilisé ou l’âge de la structure, ces modèles permettent de prendre en compte les conditions climatiques et environnementales telles que l’humidité ou les températures qui exercent une grande influence sur la pénétration des ions chlorure et la corrosion. Ceci permet d’affiner les prédictions de durée de vie pour un site donné.
+En plus des facteurs propres aux constructions comme le type de béton utilisé ou l’âge de la structure, ces modèles permettent de prendre en compte les conditions climatiques et environnementales telles que l’humidité ou les températures qui exercent une grande influence sur la pénétration des ions chlorure et la corrosion. Ceci permet d’affiner les prédictions de durée de vie pour un site donné. 
 
-Ces modèles permettent également d’estimer les effets du changement climatique qui sont très contrastés selon le site d’étude et le scénario climatique considéré. En effet, l’évolution du climat pourraient dans certains cas ralentir ou accélérer les dégradations. Ainsi, c’est une multitude de variables, propres à chaque environnement et à chaque construction, que les sociétés doivent prendre en compte pour choisir la meilleure stratégie d’adaptation face à la détérioration des infrastructures en béton armé.
+Ces modèles permettent également d’estimer les effets du changement climatique qui sont très contrastés selon le site d’étude et le scénario climatique considéré. En effet, l’évolution du climat pourrait dans certains cas ralentir ou accélérer les dégradations. Ainsi, c’est une multitude de variables, propres à chaque environnement et à chaque construction, que les sociétés doivent prendre en compte pour choisir la meilleure stratégie d’adaptation face à la détérioration des infrastructures en béton armé. 
 
 
 ![footer section](https://gitlab.univ-lr.fr/aramosan/repositoire-nanomusee/-/raw/principale/repositoire%20-%20assets/mediaWiki/footer_sections.png)
@@ -153,45 +152,43 @@ Ces modèles permettent également d’estimer les effets du changement climatiq
 par Mouawad&Laurier et Julien Collet.
 
 ## Châpo
-L’Albatros, entre AIR et EAU, immense et majestueux oiseau, sentinelle des hautes mers, capable de parcourir des milliers de kilomètres sans mettre pied à terre, a inspiré aux artistes une représentation en papier, à taille réelle. Une invitation à mieux connaître et protéger cette espèce extraordinaire.
+Albatros, entre AIR et EAU, immense et majestueux oiseau, sentinelle des hautes mers, capable de parcourir des milliers de kilomètres sans mettre pied à terre, a inspiré aux artistes cette représentation de papier, à taille réelle. Une invitation à mieux connaître et protéger cette espèce extraordinaire. 
 
 
-> D’APRES: la rencontre entre les artistes Mouawad&Laurier et le chercheur Julien Collet, porteur d’une Chaire de Professeur Junior au CEBC (La Rochelle Université, CNRS).
+> D’APRÈS : la rencontre entre les artistes Mouawad&Laurier et le chercheur Julien Collet, porteur d’une Chaire de Professeur Junior au CEBC (La Rochelle Université, CNRS).
 
-> SUJET DE RECHERCHE : Suivi des populations des grands albatros dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises.
+> SUJET DE RECHERCHE : suivi des populations des grands albatros dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises.
 
 > LABORATOIRE D'ACCUEIL : Centre d'Etudes Biologiques de Chizé (CEBC) - UMR 7372 (La Rochelle Université, CNRS).
 
-> Remerciements: Charly Bost (CNRS), Julien Collet (La Rochelle Université), Cécile Ribout (CNRS).
+> Remerciements : Charly Bost (CNRS), Julien Collet (La Rochelle Université), Cécile Ribout (CNRS).
 
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 ## Suivi des populations des grands albatros dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises
-[Au Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC)](https://www.cebc.cnrs.fr/), une [équipe de recherche s’intéresse aux prédateurs marins](https://www.cebc.cnrs.fr/predateurs-marins/). Etant situées dans la partie supérieure des réseaux alimentaires, ces espèces sont sensibles aux dynamiques des espèces situées dans les niveaux inférieurs. L’étude des prédateurs permet donc de connaitre l’état des écosystèmes auxquels ils appartiennent et de rendre compte de leurs évolutions, aujourd’hui souvent liées aux activités humaines. Parmi les espèces étudiées, une est emblématique des recherches qui se font au CEBC depuis des décennies :  le grand albatros de l’archipel de Crozet (Diomedea exulans).
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+[Au Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC)](https://www.cebc.cnrs.fr/), une [équipe de recherche s’intéresse aux prédateurs marins](https://www.cebc.cnrs.fr/predateurs-marins/). Étant situées dans la partie supérieure des réseaux alimentaires, ces espèces sont sensibles aux dynamiques des espèces situées dans les niveaux inférieurs. L’étude des prédateurs permet donc de connaitre l’état des écosystèmes auxquels ils appartiennent et de rendre compte de leurs évolutions, aujourd’hui souvent liées aux activités humaines. Parmi les espèces étudiées, une est emblématique des recherches qui se font au CEBC depuis des décennies : le grand albatros de l’archipel de Crozet _(Diomedea exulans)_. 
 
 ### Les études sur les albatros des Terres australes : un patrimoine scientifique
-La première campagne sur les grands albatros de l’archipel de Crozet date de 1959. Les 200 albatros bagués lors de ces premiers travaux ont par la suite servi de base pour la mise en place d’un programme de suivi annuel des populations, dès 1965. Le CNRS et le laboratoire de Chizé récupèrent la charge de ces recherches dans les années 1980, sous la houlette du l’Institut polaire Français qui s’occupe de la mise en œuvre technique des missions dans les régions polaires.
+La première campagne sur les grands albatros de l’archipel de Crozet date de 1959. Les 200 albatros bagués lors de ces premiers travaux ont par la suite servi de base pour la mise en place d’un programme de suivi annuel des populations, dès 1965. Le CNRS et le Centre d’études biologiques de Chizé récupèrent la charge de ces recherches dans les années 1980, sous la houlette du l’Institut Polaire Français qui s’occupe de la mise en œuvre technique des missions dans les régions polaires.
 
-Les chercheurs du CEBC peuvent donc s’appuyer sur des données de long terme issues d’un programme de suivi démographique annuel de presque 60 ans. Les équipes ont une très bonne connaissance des colonies de l’archipel de Crozet, à l’image de celle de l’île de la Possession, sur laquelle plus de 15 000 albatros ont été bagués et où tous les individus sont aujourd’hui identifiés. Au cours des décennies, les études sur le grand albatros ont également été pionnières dans [l’utilisation de nouvelles technologies de suivi des animaux](https://vimeo.com/260906546). A titre d’exemple, à la fin des années 1990, le grand albatros est la première espèce sur laquelle un traçage GPS a été testé.
+Les scientifiques du CEBC peuvent donc s’appuyer sur des données de long terme issues d’un programme de suivi démographique annuel de presque 60 ans. Les équipes ont une très bonne connaissance des colonies de l’archipel de Crozet, à l’image de celle de l’île de la Possession, sur laquelle plus de 15 000 albatros ont été bagués et où tous les individus sont aujourd’hui identifiés. Au cours des décennies, les études sur le grand albatros ont également été pionnières dans [l’utilisation de nouvelles technologies de suivi des animaux](https://vimeo.com/260906546). À titre d’exemple, à la fin des années 1990, le grand albatros est la première espèce sur laquelle un traçage GPS a été testé.
 
-Les équipe du CEBC poursuivent aujourd’hui ces travaux en envoyant des chercheurs pour des missions de 12 à 14 mois dans les Terres Australes Françaises afin d’assurer la continuité du suivi démographique et de mener tout un tas d’études sur le comportement des grands albatros.
+Les équipes du CEBC poursuivent aujourd’hui ces travaux en envoyant des chercheur·euse·s pour des missions de 12 à 14 mois dans les Terres Australes Françaises afin d’assurer la continuité du suivi démographique et de mener diverses d’études sur le comportement des grands albatros.
 
 ### Cycle de vie et comportements alimentaires
-Le programme de suivi démographique à long terme a permis aux chercheurs d’avoir une bonne connaissance des différentes phases de la vie des grands albatros. En effet, durant sa longue existence, 60 ans en moyenne, ces oiseaux marins passent par différentes étapes:
-1. Juvénile: le jeune albatros est nourri les 8 à 9 premiers mois de sa vie par ses parents.
-2. Immature: il quitte le nid et passe entre 3 à 7 ans en mer sans revenir sur son île natale.
-3. Adulte: après que l’albatros se soit reproduit pour la première fois, vers 10 ans.
-4. Les périodes de reproduction: elles induisent des comportements particulier.
-5. La fin de vie: les capacités des grands albatros sont diminuées.
+Le programme de suivi démographique à long terme a permis aux scientifiques d’avoir une bonne connaissance des différentes phases de la vie des grands albatros. En effet, durant sa longue existence, 60 ans en moyenne, ces oiseaux marins passent par différentes étapes :
+1. Juvénile : le jeune albatros est nourri les 8 à 9 premiers mois de sa vie par ses parents
+2. Immature : il quitte le nid et passe entre 3 à 7 ans en mer sans revenir sur son île natale.
+3. Adulte : l’albatros se reproduit pour la première fois vers l’âge de 10 ans.
+4. Les périodes de reproduction induisent des comportements spécifiques.
+5. À la fin de leur vie, les capacités des grands albatros sont diminuées.
 
 Chaque période de la vie est caractérisée par des comportements alimentaires distincts : des oiseaux d’âges différents ne se nourrissent pas dans les mêmes zones. Connaitre et étudier l’évolution de ces comportements permet de comprendre des évolutions plus générales des écosystèmes. Par exemple, les grands albatros sont très dépendants des vents pour se déplacer, et donc pour trouver leur nourriture. Les chercheurs ont observé que les oiseaux reproducteurs font des voyages alimentaires de plus en plus courts pour nourrir les poussins. Cette évolution est à mettre en lien avec le changement climatique, qui entraine des vents plus forts autour de Crozet, facilitant le déplacement des albatros. Ainsi, en liant les données démographiques et les comportements alimentaires sur un long terme, les albatros sont bien une sentinelle qui permet de rendre compte de changements plus généraux des écosystèmes.
 
 ### Une sentinelle des activités de pêche
 Depuis quelques années, les grands albatros font l’objet de nouvelles études. L’une des principales menaces qui pèse sur cette espèce est la pêche qui se pratique dans l’océan Austral. En effet, les bateaux dans cette région du monde utilisent des palangres : de longues lignes sur lesquelles sont attachés des hameçons qui portent des appâts. Les albatros sont attirés et plongent sur ces appâts et se prennent dans les hameçons par la même occasion.
 
-Grâce à une [technologie de balises capables de repérer les radars des bateaux](https://www.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/lenvolee-docean-sentinel-recompensee-par-leurope), tout en fournissant une localisation GPS, les chercheurs de Chizé ont étudié la distribution et la fréquence des rencontres entre les navires de pêche et les albatros. Par ailleurs, ces travaux ont également permis de détecter les bateaux qui pêchent illégalement, en comparant les zones de détection des radars aux positions des bateaux déclarés officiellement à un système de régulation international (système « AIS »). Ainsi, les études sur le grand albatros revêtent maintenant un intérêt pour les pays qui cherchent à avoir une meilleure connaissance et un meilleur contrôle des pêches dans leurs eaux.  
+Grâce à une [technologie de balises capables de repérer les radars des bateaux](https://www.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/lenvolee-docean-sentinel-recompensee-par-leurope), tout en fournissant une localisation GPS, les scientifiques de Chizé ont étudié la distribution et la fréquence des rencontres entre les navires de pêche et les albatros. Par ailleurs, ces travaux ont également permis de détecter les bateaux qui pêchent illégalement, en comparant les zones de détection des radars aux positions des bateaux déclarés officiellement à un système de régulation international (système « AIS »). Ainsi, les études sur le grand albatros revêtent maintenant un intérêt pour les pays qui cherchent à avoir une meilleure connaissance et un meilleur contrôle des pêches dans leurs eaux.  
 
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@@ -211,33 +208,33 @@ par Emmanuel Faivre et Eve Lamendour.
 L’artiste crée pour nous un paysage sonore en deux volets qui immerge les visiteurs dans un monde entre présent et futur : embarquez pour un voyage vers la Communauté d’Agglomération de La Rochelle en 2040.
 
 
-> D’APRES: la rencontre entre l'artiste Emmanuel Faivre et l’enseignante-chercheuse Eve Lamendour du laboratoire LITHORAL (La Rochelle Université).
+> D’APRÈS : la rencontre entre l’artiste Emmanuel Faivre et les enseignantes-chercheuses Eve Lamendour et Louise Bernard du laboratoire EOLE (La Rochelle Université).
 
-> SUJET DE RECHERCHE : La mise en récit comme outil pour mobiliser les citoyens autour du projet La Rochelle Territoire Zéro Carbone
+> SUJET DE RECHERCHE : La mise en récit, un outil pour mobiliser les citoyen•ne•s autour du projet La Rochelle Territoire Zéro Carbone. 
 
-> LABORATOIRE D'ACCUEIL : LITHORAL (Laboratoire Interdisciplinaire Territoire Histoire Organisation RégulAtion Loi) - (La Rochelle Université)
+> LABORATOIRE D'ACCUEIL : EOLE (Environnement Organisation LEgislation) - (La Rochelle Université)
 
-> Remerciements: Eve Lamendour (La Rochelle Université), Louise Bernard (La Rochelle Université).
+> Remerciements : Eve Lamendour (La Rochelle Université), Louise Bernard (La Rochelle Université).
 
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 ## Emmanuel Faivre nous raconte sa démarche artistique:
 
-À la lecture des premiers récits du laboratoire Lithoral, témoignages fictionnels de l’année 2040, des paysages sonores se sont très vite imposés.
-Avec la rencontre de Eve Lamandour et de Louise Bernard, j’ai exprimé mon envie de travailler à partir de paysages sonores que j’ai eu l’occasion d’enregistrer au début du premier confinement. J’ai réalisé ces enregistrements sur le territoire de l’agglomération de La Rochelle Un monde apaisé, où les sons des transports, des moteurs thermiques, de l’agitation de la foule n’existait plus… Ces paysages nous racontent un autre monde. Un monde de silence, un autre mode de vie : regarder et écouter le temps qui s’écoule.
+À la lecture des premiers récits du laboratoire EOLE, témoignages fictionnels de l’année 2040, des paysages sonores se sont très vite imposés.
+Avec la rencontre de Eve Lamandour et de Louise Bernard, j’ai exprimé mon envie de travailler à partir de paysages sonores que j’ai eu l’occasion d’enregistrer au début du premier confinement. J’ai réalisé ces enregistrements sur le territoire de l’agglomération de La Rochelle, un monde apaisé, où les sons des transports, des moteurs thermiques, de l’agitation de la foule n’existait plus… Ces paysages nous racontent un autre monde. Un monde de silence, un autre mode de vie : regarder et écouter le temps qui s’écoule.
 
-Au début privé de liberté de circulation, j’écoutais et j’enregistrais ces SILENCES dans mon jardin, ces silences étranges…. presque étrangers qui me faisaient voyager, entendre de lointains horizons, les découvrir, les retrouver. et puis j’ai commencé à enregistrer, à récolter ces Sons préservés du territoire, que chacun a pu ressentir intimement, avec émotion, et en conserver le souvenir…. loin du tumulte des choses.
+Au début privé de liberté de circulation, j’écoutais et j’enregistrais ces SILENCES dans mon jardin, ces silences étranges… presque étrangers qui me faisaient voyager, entendre de lointains horizons, les découvrir, les retrouver. et puis j’ai commencé à enregistrer, à récolter ces sons préservés du territoire, que chacun a pu ressentir intimement, avec émotion, et en conserver le souvenir… loin du tumulte des choses.
 
-C’est ce voyage que je vous propose aujourd’hui….dans lequel le sabot et le hennissement des chevaux, et les animaux ont pris leur place …. Le Vivant .
+C’est ce voyage que je vous propose aujourd’hui, dans lequel le sabot et le hennissement des chevaux, et les animaux ont pris leur place… Le Vivant.
 
-Pour contraster et dialoguer avec ces paysages “zéro carbone”, une boîte de Pandore dans laquelle des casques nous donnent à écouter des paysages sonores qui n’existent plus dans un territoire zéro carbone, des sons d’un mode de vie révolu : les sons “carbonés », moteurs à explosion des bateaux, camions, voitures, motos, les axes de circulations et ses allers-retours incessants, les passages furtifs d’un avion, les caisses des super marché, aux bips tonitruants, des sonneries de smartphones et autres notifications, des sons qui en 2023 sont notre quotidien sonore .
+Pour contraster et dialoguer avec ces paysages zéro carbone : une boîte de Pandore dans laquelle des casques nous donnent à écouter des paysages sonores qui n’existent plus dans un territoire zéro carbone, des sons d’un mode de vie révolu : les sons “carbonés", moteurs à explosion des bateaux, camions, voitures, motos, les axes de circulations et ses allers-retours incessants, les passages furtifs d’un avion, les caisses des super marché, aux bips tonitruants, des sonneries de smartphones et autres notifications, des sons qui en 2023 sont notre quotidien sonore.
 
-La contrainte du nano Musée : la scénographie implique différents modules et médiums. J’ai donc orienté mes choix pour que le travail sonore puisse cohabiter, coexister avec les autres.
+La contrainte du NANOmusée : la scénographie implique différents modules et médiums. J’ai donc orienté mes choix pour que le travail sonore puisse cohabiter, coexister avec les autres.
 J’ai alors réalisé deux créations sonores. L’une composée de paysages sonores “sobres et sensibles” diffusés de façon aérienne par des transducteurs intégrés aux mobiliers, qui ne se voient pas et s’intègrent avec les autres modules, l’autre composition sonore sous casque, invitant le spectateur-écouteur à une écoute attentive et individuelle, une écoute plus intime.
 
-Cette expérience me donne l’envie de poursuivre ma pratique du sonore auprès de chercheurs et d’universitaires.
+Cette expérience me donne l’envie de poursuivre ma pratique du sonore auprès de scientifiques et d’universitaires.
 
-L’équipe qui travaille et nous accompagne sur ce projet Nano Musée est complice, et son accompagnement précieux et rassurant. Un Grand Merci à toutes et à tous, Salimata, Arthur, Cyril, Clément, Diego ainsi que Samuel et Gael, et toutes celles et ceux que j’oublie….
+L’équipe qui travaille et nous accompagne sur ce projet NANOmusée est complice, et son accompagnement précieux et rassurant. Un Grand Merci à toutes et à tous, Salimata, Arthur, Cyril, Clément, Diego ainsi que Samuel et Gael, et toutes celles et ceux que j’oublie….
 
 Un remerciement tout particulier à Eve Lamendour (La Rochelle Université), et Louise Bernard (La Rochelle Université).
 
@@ -253,28 +250,26 @@ SoundCloud des Paysages Sonores: [Archéologie du Silence, Paysages Ensevelis](h
 
 ## La mise en récit comme outil pour mobiliser les citoyens autour du projet La Rochelle Territoire Zéro Carbone
 
-[La Rochelle Territoire Zéro Carbone (LRTZC)](https://www.larochelle-zerocarbone.fr/) est un projet porté par plusieurs acteurs de l’agglomération de La Rochelle qui vise la neutralité carbone sur ce territoire en 2040. Une équipe de recherche en sciences de la gestion du laboratoire LITHORAL a été sollicitée afin de réfléchir au moyen de mobiliser les citoyens autour de cet objectif à travers la mise en récit.
+[La Rochelle Territoire Zéro Carbone (LRTZC)](https://www.larochelle-zerocarbone.fr/) est un projet porté par plusieurs acteurs de l’agglomération de La Rochelle qui vise la neutralité carbone sur ce territoire en 2040. Une équipe de recherche en sciences de la gestion du laboratoire EOLE a été sollicitée afin de réfléchir au moyen de mobiliser les citoyen•ne•s autour de cet objectif à travers la mise en récit.
 
 ### Le projet LRTZC
-La Rochelle Territoire Zéro Carbone est un projet porté par cinq institutions fondatrices que sont la Ville de La Rochelle, la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, La Rochelle Université, le Port Atlantique La Rochelle et l'Association Atlantech. L’objectif de ce consortium, lauréat en 2019 de l’appel à projet de l’Etat français baptisé « Territoires d’Innovation », est de faire de l’agglomération de La Rochelle le premier territoire français neutre en carbone en 2040.
+La Rochelle Territoire Zéro Carbone est un projet porté par cinq institutions fondatrices que sont la Ville de La Rochelle, la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, La Rochelle Université, le Port Atlantique La Rochelle et l’Association Atlantech. L’objectif de ce consortium, lauréat en 2019 de l’appel à projet de l’Etat français baptisé « Territoires d’Innovation », est de faire de l’agglomération de La Rochelle le premier territoire français neutre en carbone en 2040.
 
-La neutralité carbone est définie comme un équilibre entre les émissions et la capacité d’absorption des gaz à effet de serre par les puits de carbone sur un territoire. Cela signifie d’une part que les différents acteurs diminuent leurs émissions de dioxyde de carbone, et de l’autre que les environnements qui permettent de capter et de séquestrer les émissions soient préservés, voire augmentés.
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-Les actions se déploient sur plusieurs fronts : préservation du littoral et des marais pour accroitre leur capacité à séquestrer le carbone ; projets d’envergure portés par les institutions fondatrices, à l’image du quartier bas carbone envisagé par l’association Atlantech ; développement des énergies renouvelables et des mobilités douces pour réduire les émissions ; etc. Le Projet LRTZC se distingue également par sa volonté de mobiliser les citoyens de l’agglomération autour de ces objectifs. Dans cette perspective, l’Université joue un rôle important avec notamment la [Chaire Participations Médiation Transition citoyenne](https://chaire-participations.recherche.univ-lr.fr/) ou encore des membres de l’équipe du laboratoire LITHORAL qui travaille sur la mise en récit.
+La neutralité carbone est définie comme un équilibre entre les émissions et la capacité d’absorption des gaz à effet de serre par les puits de carbone sur un territoire. Cela signifie d’une part que les différents acteurs diminuent leurs émissions de dioxyde de carbone, et de l’autre que les environnements qui permettent de capter et de séquestrer les émissions soient préservés, voire développés.
 
+Les actions se déploient sur plusieurs fronts : préservation du littoral et des marais pour accroitre leur capacité à séquestrer le carbone ; projets d’envergure portés par les institutions fondatrices, à l’image du quartier bas carbone envisagé par l’association Atlantech ; développement des énergies renouvelables et des mobilités douces pour réduire les émissions ; etc. Le projet LRTZC se distingue également par sa volonté de mobiliser les citoyens de l’agglomération autour de ces objectifs. Dans cette perspective, l’Université joue un rôle important avec notamment la [Chaire Participations Médiation Transition citoyenne](https://chaire-participations.recherche.univ-lr.fr/) ou encore des membres de l’équipe du laboratoire EOLE qui travaille sur la mise en récit.
  
 ### Les sciences de la gestion et la mise en récit
-Les sciences de la gestion s’intéressent à la conduite et à l’organisation des collectifs humains tels que les entreprises, les associations ou encore les administrations en vue d’atteindre leurs objectifs. Dans cette perspective, l’art, et plus particulièrement la mise en récit, est apparue comme un outil pour atteindre certains buts.  
-
-Un exemple emblématique est celui d’EDF. A la fin des années 1970, l’arrivée d’une nouvelle technologie, la télématique, pose de nombreuses questions sur l’organisation de certains services. Contraintes par les enjeux politiques, communicationnels et les divisions internes, l’entreprise ne parvient pas à construire une stratégie sur ce sujet. Un groupe de chercheurs propose alors de contourner le blocage par la mise en récit d’une entreprise fictive, dans un pays fictif, qui intègre la télématique dans sa stratégie. Ce travail a donné lieu à la publication d’un ouvrage, [Les chroniques muxiennes](https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33704545), et a permis à l’entreprise de se saisir de la question de la télématique et de l’intégrer dans sa stratégie d’entreprise.
+Les sciences de la gestion s’intéressent à la conduite et à l’organisation des collectifs humains tels que les entreprises, les associations ou encore les administrations en vue d’atteindre leurs objectifs. Dans cette perspective, l’art, et plus particulièrement la mise en récit, est apparue comme un outil pour atteindre certains buts. 
 
+Un exemple emblématique est celui d’EDF. À la fin des années 1970, l’arrivée d’une nouvelle technologie, la télématique, pose de nombreuses questions sur l’organisation de certains services. Contraintes par des enjeux politiques, communicationnels et des divisions internes, l’entreprise ne parvient pas à construire une stratégie sur ce sujet. Un groupe de chercheurs propose alors de contourner le blocage par la mise en récit d’une entreprise fictive, dans un pays fictif, qui intègre la télématique dans sa stratégie. Ce travail a donné lieu à la publication d’un ouvrage, [Les chroniques muxiennes](https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33704545), et a permis à l’entreprise de se saisir de la question de la télématique et de l’intégrer dans sa stratégie d’entreprise.
 
 ### LRTZC et la mise en récit
-L’équipe de recherche sollicitée part d’un constat : la diffusion d’informations scientifiques, en l’occurrence sur l’urgence climatique, ne provoque que peu d’effets sur le comportement des citoyens. Ainsi, l’objectif de rendre l’agglomération de La Rochelle neutre en carbone pour 2040 doit s’accompagner d’autre chose pour rendre ce futur désirable et partagé par la population.
+L’équipe de recherche du laboratoire EOLE part d’un constat : la diffusion d’informations scientifiques, en l’occurrence sur l’urgence climatique, ne provoque que peu d’effets sur le comportement des citoyen•ne•s. Ainsi, l’objectif de rendre l’agglomération de La Rochelle neutre en carbone pour 2040 doit s’accompagner d’autre chose pour rendre ce futur désirable et partagé par la population.
 
-[La proposition de l'équipe de chercheuses du laboratoire LITHORAL est de créer des récits](https://videos.univ-lr.fr/video/2345-recit-et-storytelling-dans-la-conduite-du-changement-a-propos-du-projet-la-rochelle-territoire-zero-carbone/) mettant en scène des habitants de l’agglomération en 2040 sur ce territoire neutre en carbone. Les premiers récits, écrits par les chercheurs, racontent par exemple la vie d’un agriculteur, d’une conchylicultrice ou encore d’une jeune écolière. Les textes racontent leur quotidien et leurs activités : la manière d’élever des bovins et de produire de l’énergie pour l’agriculteur, la coopération pour assurer la qualité des eaux pour la conchylicultrice et une journée de cours au marais de Tasdon à observer la nature pour la jeune écolière.
+[La proposition des scientifiques est de créer des récits](https://videos.univ-lr.fr/video/2345-recit-et-storytelling-dans-la-conduite-du-changement-a-propos-du-projet-la-rochelle-territoire-zero-carbone/) mettant en scène des habitants de l’agglomération en 2040 sur ce territoire neutre en carbone. Les premiers récits, écrits par les chercheur•euse•s, racontent par exemple la vie d’un agriculteur, d’une conchylicultrice ou encore d’une jeune écolière. Les textes racontent leur quotidien et leurs activités : la manière d’élever des bovins et de produire de l’énergie pour l’agriculteur, la coopération pour assurer la qualité des eaux pour la conchylicultrice et une journée de cours au marais de Tasdon à observer la nature pour la jeune écolière.
 
-La démarche étant participative, les habitants de l’agglomération sont également invités à prendre part à la mise en récit. C’est notamment le cas lors d’ateliers avec des lycéens. Certaines informations leur sont communiquées et ils doivent imaginer des histoires qui se passent en 2040.
+La démarche étant participative, les habitants de l’agglomération sont également invités à prendre part à la mise en récit. C’est notamment le cas lors d’ateliers avec des lycéen•ne•s. Certaines informations leur sont communiquées et iels doivent imaginer des histoires qui se passent en 2040.
 
 ![footer section](https://gitlab.univ-lr.fr/aramosan/repositoire-nanomusee/-/raw/principale/repositoire%20-%20assets/mediaWiki/footer_sections.png)
 
@@ -291,35 +286,36 @@ par Junie Briffaz et Sophie Laran.
 L’Observatoire, inspiré de l’expérience immersive de l’artiste au sein du laboratoire PELAGIS, nous emmène à la rencontre de l’extraordinaire diversité des oiseaux, des mammifères marins et des autres mégafaunes évoluant au large de la côte atlantique.
 
 
-> D’APRES: la rencontre entre l'illustratrice Junie Briffaz et l’ingénieure de recherche Sophie Laran et l’équipe de l’unité d’appui à la recherche PELAGIS (La Rochelle Université, CNRS).
+> D’APRÈS : la rencontre entre l’artiste Junie Briffaz et l’ingénieure de recherche Sophie Laran ainsi que l’équipe de l’unité d’appui à la recherche PELAGIS (La Rochelle Université, CNRS).
 
-> SUJET DE RECHERCHE : Observation de la mégafaune marine et suivi des échouages.
+> SUJET DE RECHERCHE : observation de la mégafaune marine et suivi des échouages.
 
 > LABORATOIRE D'ACCUEIL : PELAGIS - UAR 3462 (La Rochelle Université, CNRS).
 
-> Remerciements: Sophie Laran (La Rochelle Université), Olivier Van Canneyt (La Rochelle Université), Ghislain Doremus (La Rochelle Université), Paula Méndez Fernandez (La Rochelle Université) et l’ensemble de l’équipe de PELAGIS.
+> Remerciements : Sophie Laran (La Rochelle Université), Olivier Van Canneyt (La Rochelle Université), Ghislain Doremus (La Rochelle Université), Paula Méndez Fernandez (La Rochelle Université) et l’ensemble de l’équipe de PELAGIS.
 
 </br>
 
 ## Observation de la mégafaune marine et suivi des échouages
-L’observatoire [PELAGIS](https://www.observatoire-pelagis.cnrs.fr/) a pour mission le suivi des populations de mammifères marins, d’oiseaux de mer et autres espèces marines de grande taille (la méga faune marine). Les connaissances développées par PELAGIS sur ces différentes espèces place l’observatoire au cœur des enjeux de conservation et de protection de la biodiversité marine. De plus, l’observatoire s’occupe d’étudier la mortalité des mammifères marins à travers la coordination du Réseau National Echouages (RNE).
+L’observatoire [PELAGIS](https://www.observatoire-pelagis.cnrs.fr/) a pour mission le suivi des populations de mammifères marins, d’oiseaux de mer et autres espèces marines de grande taille (la mégafaune marine). Les connaissances développées par PELAGIS sur ces différentes espèces place l’observatoire au cœur des enjeux de conservation et de protection de la biodiversité marine. De plus, l’observatoire s’occupe d’étudier la mortalité des mammifères marins à travers la coordination du Réseau National Échouages (RNE).
 
 ### Les campagnes d’observation
-Les campagnes de suivi de la méga faune marine menées par PELAGIS se font de deux manières. La première méthode consiste à mener des [observations depuis les airs à l’aide de petits avions](https://www.observatoire-pelagis.cnrs.fr/suivis-en-mer/suivis-aerien/). Ces derniers disposent de hublots qui permettent aux membres de l’équipe d’observer la surface de l’eau. Dès qu’ils repèrent un animal, un bateau ou un déchet, ils le signalent aux autres membres qui disposent d’un ordinateur et qui enregistrent chaque observation afin de pouvoir les rentrer dans une base de données de retour dans les bureaux.
+Les campagnes de suivi de la mégafaune marine menées par PELAGIS se font de deux manières. La première méthode consiste à mener des [observations depuis les airs à l’aide de petits avions](https://www.observatoire-pelagis.cnrs.fr/suivis-en-mer/suivis-aerien/). Ces derniers disposent de hublots qui permettent aux membres de l’équipe d’observer la surface de l’eau. Dès que les scientifiques repèrent un animal, un bateau ou un déchet, il est signalé aux autres membres qui disposent d’un ordinateur et qui enregistrent chaque observation afin de pouvoir les rentrer dans une base de données une fois de retour dans les bureaux.
+
 
-PELAGIS mène aussi des campagnes d’[observation en mer](https://www.observatoire-pelagis.cnrs.fr/suivis-en-mer/suivis-par-bateau/) grâce à une collaboration avec l’Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (IFREMER). Cela permet d’embarquer des observateurs sur les bateaux de la Flotte océanique française à l’occasion de différentes campagnes dans le golfe de Gascogne, la Manche ou encore en Méditerranée.
+PELAGIS mène aussi des campagnes d’[observation en mer](https://www.observatoire-pelagis.cnrs.fr/suivis-en-mer/suivis-par-bateau/) grâce à une collaboration avec l’Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer (IFREMER). Cela permet d’embarquer des observateurs sur les bateaux de la Flotte océanique française à l’occasion de différentes campagnes dans le golfe de Gascogne, dans la Manche ou encore en Méditerranée.
 
 Il faut noter que l’avion dispose de certains avantages sur les campagnes en bateau. Les missions de survol permettent de couvrir une plus large zone en moins de temps. De plus, l’avion peut se déplacer facilement vers des zones où la météo est plus convenable pour mener les observations.
 
 ### Les enjeux de protection et de conservation
-Les activités de l’observatoire PELAGIS rencontrent à différents niveaux les enjeux de conservation et de protection des oiseaux et mammifères marins. D’abord, les observations permettent de connaitre l’état des populations pour lesquelles les Etats se sont engagés dans des programmes de protection et de conservation. Deuxièmement, certaines campagnes PELAGIS sont réalisées dans des zones où les activités humaines sont multiples et exercent des pressions sur la méga faune marine. C’est notamment le cas du Parc naturel marin Estuaire de la Gironde et de lamer des Pertuis pour lequel PELAGIS a mené des missions de survol. Cette zone a en plus le statut d’aire marine protégée et pourrait faire l’objet de réglementations en matière de protection de la biodiversité.  La connaissance du milieu marin et de l’impact des activités humaines revêt donc un intérêt particulier.
+Les activités de l’observatoire PELAGIS rencontrent à différents niveaux les enjeux de conservation et de protection des oiseaux et mammifères marins. D’abord, les observations permettent de connaitre l’état des populations pour lesquelles les États se sont engagés dans des programmes de protection et de conservation. Deuxièmement, certaines campagnes PELAGIS sont réalisées dans des zones où les activités humaines sont multiples et exercent des pressions sur la mégafaune marine. C’est notamment le cas du Parc naturel marin Estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis pour lequel l’observatoire a mené des missions de survol. Cette zone a en plus le statut d’aire marine protégée et pourrait faire l’objet de réglementations en matière de protection de la biodiversité.  La connaissance du milieu marin et de l’impact des activités humaines revêt donc un intérêt particulier.
 
 Finalement, la connaissance des populations d’animaux marins permet de comprendre l’ampleur des crises lorsqu’elles surviennent. C’est par exemple actuellement le cas avec les échouages massifs de dauphins communs sur les côtes atlantiques. Connaitre le nombre d’individus vivants permet de se rendre compte de l’impact des mortalités hivernales qui sont enregistrées sur les côtes.
 
-### Le Réseau National des Echouages
-L’observatoire PELAGIS est également le coordinateur du [Réseau National des Echouages](https://www.observatoire-pelagis.cnrs.fr/echouages/suivis-des-echouages/). A ce titre les équipes du laboratoire reçoivent les signalements de leurs correspondants dans les régions littorales ou des promeneurs qui trouvent un cadavre. Cela permet d’une part de recenser les échouages en fonction des zones et des espèces. Puis, les équipes procèdent à un examen des animaux afin de récolter des informations sur leur état de santé et de leur environnement. Ce réseau, vieux de plus de 50ans et basé en partie sur le concept de science participative, constitue la principale source des connaissances sur les mammifères marins en France.
+### Le Réseau National Échouages
+L’observatoire PELAGIS est également le coordinateur du [Réseau National Échouages](https://www.observatoire-pelagis.cnrs.fr/echouages/suivis-des-echouages/). À ce titre les équipes du laboratoire reçoivent les signalements de leurs correspondants dans les régions littorales ou des promeneurs qui trouvent un cadavre. Cela permet d’une part de recenser les échouages en fonction des zones et des espèces. Puis, les équipes procèdent à un examen des animaux afin de récolter des informations sur leur état de santé et de leur environnement. Ce réseau, vieux de plus de 50 ans et basé en partie sur le concept de science participative, constitue la principale source des connaissances sur les mammifères marins en France.
 
-De plus, les autopsies permettent de déterminer les causes de décès des mammifères. Dans le cas des échouages de dauphins qui ont eu lieu dernièrement, il s’avère que la majorité des individus sont morts suite à des blessures causés par des engins de pêche.
+De plus, les autopsies permettent de déterminer les causes de décès des mammifères. Dans le cas des échouages de dauphins qui ont eu lieu dernièrement, il s’avère que la majorité des individus sont morts suite à des blessures causées par des engins de pêche.
 
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From a1b1ccc1e5f8ecb7b7eafc9a833c5af57588271b Mon Sep 17 00:00:00 2001
From: Guerry Raphael <raphael.guerry@univ-lr.fr>
Date: Tue, 10 Dec 2024 18:06:57 +0100
Subject: [PATCH 10/10] ADD: Fenetres sur mer -> Demarche ArtScience et
 Portrait de artistes (manque...

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 .../fenetresSurMer_demarche.txt               |  49 ++++++++++++++
 .../readme.md                                 |  61 ++++++++++++++++++
 .../Anouck Boisrobert.txt                     |  17 +++++
 .../portraits des artistes/readme.md          |  43 +++++++++++-
 .../mediaWiki/header_6_fenetresSurMer.png     | Bin 0 -> 4210 bytes
 5 files changed, 167 insertions(+), 3 deletions(-)
 create mode 100644 demarche arts-science/demarche des chercheurs-artistes/fenetresSurMer_demarche.txt
 create mode 100644 demarche arts-science/portraits des artistes/Anouck Boisrobert.txt
 create mode 100644 repositoire - assets/mediaWiki/header_6_fenetresSurMer.png

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new file mode 100644
index 0000000..3cbe8e6
--- /dev/null
+++ b/demarche arts-science/demarche des chercheurs-artistes/fenetresSurMer_demarche.txt	
@@ -0,0 +1,49 @@
+Fenêtres sur Mer
+par Valérie Ballu, Alain Gaugue, Thibault Coulombier et Anouck Boirrobert
+
+Chapô
+
+Par le déploiement de quatre paysages de papier alliant superpositions et jeux d’ombres, Fenêtres sur mer nous invite à découvrir la diversité des études permises par l’utilisation du drone marin PAMELi. Les scènes découpées vivent avec le regard de l’observateur, et l’embarquent sur le robot flottant pour explorer le littoral. 
+
+* Technique : pop-up, diorama, jeux d’ombres, superposition.
+
+* Matériau : papier calque, papier de couleur, carton plume.
+
+
+
+D’APRÈS : la rencontre entre l’artiste Anouck Boisrobert, la chercheuse Valérie Ballu (LIENSs), l’enseignant-chercheur Alain Gaugue (L3i) et l’ingénieur d’étude Thibault Coulombier (LIENSs et L3i).
+
+SUJET DE RECHERCHE : Le drone marin PAMELi, outil innovant pour une meilleure compréhension des écosystèmes littoraux.
+
+LABORATOIRE D'ACCUEIL : LIENSs (Littoral Environnement et Sociétés) – UMR 7266 
+L3i : Laboratoire Informatique, Image et Interaction
+
+
+
+Faire de la science autrement
+
+Le laboratoire Littoral Environnement et Sociétés (LIENSs) et le laboratoire Informatique, Image et Interaction (L3i), ont uni leurs compétences pour mettre au point un nouvel outil permettant de mieux saisir les dynamiques des littoraux et des océans : le drone marin PAMELi.
+
+L’outil conçu par les laboratoires de La Rochelle Université et du CNRS s’inscrit dans une volonté de « faire de la science autrement ». En effet, les drones marins présentent de nombreux avantages économiques, écologiques et permettent une collaboration croissante entre les disciplines scientifiques. C’est le cas du drone marin PAMELi.
+
+Equipé d’une diversité de capteurs, ce drone peut réaliser différentes mesures de manière simultanée (température, profondeur, salinité, etc). Chaque sortie en mer permet ainsi de mutualiser les efforts et de fournir des données pour des projets de recherche variés. Ce drone propulsé par électricité a une empreinte carbone réduite et peu d’impact sonore sur l’environnement marin par rapport aux bateaux habituellement utilisés. 
+
+D’un point de vue scientifique, PAMELi est un outil innovant pour le développement de recherches interdisciplinaires grâce à la coopération qu’il génère dans la collecte de données. Ces actions mutualisées sont aujourd’hui reconnues afin d’avoir une compréhension globale de l’évolution des littoraux, dans le contexte de changement climatique. Les informations enregistrées par PAMELi sont automatiquement stockées dans une base de données communes. Ce fonctionnement facilite ainsi la visualisation, l’analyse, le partage et le réemploi des informations collectées par ce drone. 
+
+
+
+Un exemple des mesures permises par ce drone : le niveau marin
+
+Le niveau de la mer résulte de plusieurs phénomènes : la marée, le vent, les vagues, les fonds marins, la pression atmosphérique jouent sur la hauteur de nos océans. Comprendre le niveau marin nécessite donc de nombreuses mesures. Grâce aux différents instruments embarqués sur PAMELi (station météo, sondeur bathymétrique, mini-cyclopée), il est possible de mesurer de manière précise et localisée le niveau de la mer. 
+
+L’un des principaux intérêts techniques du drone est de compléter et corriger les mesures faites par les satellites, ces derniers permettant de mesurer le niveau des océans sur l’ensemble du globe. Grâce à la capacité du drone à naviguer très près des côtes, PAMELi apporte des données complémentaires sur le niveau des mers en zones littorales. L’outil mini-cyclopée dont il est équipé permet également de corriger les mesures effectuées par satellites. Ce système combine un instrument mesurant l’altitude du drone par rapport à la surface de l’eau (altimètre) et un système GPS qui enregistre l’information sur sa position aux satellites. En croisant ces deux données, il offre des informations précises sur le niveau de la mer localement et nous renseigne sur le phénomène de montée des eaux. 
+
+
+
+Des drones intelligents
+
+Les équipes scientifiques ont développé des drones marins innovants qui se pilotent avec la plus grande autonomie possible. Ils peuvent se commander jusqu’à plusieurs dizaines de kilomètres depuis la côte ou d’un bateau et peuvent suivre un plan de navigation précis afin de cartographier une zone définie.
+
+A l’image des voitures autonomes, les drones enregistrent différentes données de leur environnement pour corriger leur trajectoire. En mer, ils doivent progresser dans un milieu en constante évolution et prendre en compte des obstacles (objet à la surface, navire pénétrant la zone). Les différents capteurs (radar, lidar, caméra, sonar) dont ils sont équipés leurs permettent de s’adapter instantanément. L’objectif à terme est de développer une « meute » de drones : plusieurs engins qui fonctionnent de manière synchronisée et s’échangent des informations en temps réel. 
+
+Ces travaux de recherche se poursuivent et permettent de renforcer les performances des drones, favorisant une meilleure compréhension des écosystèmes littoraux et marins.
\ No newline at end of file
diff --git a/demarche arts-science/demarche des chercheurs-artistes/readme.md b/demarche arts-science/demarche des chercheurs-artistes/readme.md
index 711cf2f..c0af648 100644
--- a/demarche arts-science/demarche des chercheurs-artistes/readme.md	
+++ b/demarche arts-science/demarche des chercheurs-artistes/readme.md	
@@ -6,6 +6,7 @@
 * [Albatros](#albatros)
 * [Archéologie du Silence](#archeologie)
 * [L'Observatoire](#observatoire)
+* [Fenêtres sur Mer](#fenetres)
 
 </details> 
 
@@ -319,4 +320,64 @@ De plus, les autopsies permettent de déterminer les causes de décès des mammi
 
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+<a id="fenetres"></a>![Header fenetres](https://gitlab.univ-lr.fr/aramosan/repositoire-nanomusee/-/raw/principale/repositoire%20-%20assets/mediaWiki/header_6_fenetresSurMer.png)
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+# Fenêtres sur Mer
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+par Valérie Ballu, Alain Gaugue, Thibault Coulombier et Anouck Boirrobert
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+## Chapô
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+Par le déploiement de quatre paysages de papier alliant superpositions et jeux d’ombres, Fenêtres sur mer nous invite à découvrir la diversité des études permises par l’utilisation du drone marin PAMELi. Les scènes découpées vivent avec le regard de l’observateur, et l’embarquent sur le robot flottant pour explorer le littoral. 
+
+* Technique : pop-up, diorama, jeux d’ombres, superposition.
+
+* Matériau : papier calque, papier de couleur, carton plume.
+
+> D’APRÈS : la rencontre entre l’artiste Anouck Boisrobert, la chercheuse Valérie Ballu (LIENSs), l’enseignant-chercheur Alain Gaugue (L3i) et l’ingénieur d’étude Thibault Coulombier (LIENSs et L3i).
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+> SUJET DE RECHERCHE : Le drone marin PAMELi, outil innovant pour une meilleure compréhension des écosystèmes littoraux.
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+> LABORATOIRE D'ACCUEIL : LIENSs (Littoral Environnement et Sociétés) – UMR 7266 
+L3i : Laboratoire Informatique, Image et Interaction
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+## Faire de la science autrement
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+Le laboratoire Littoral Environnement et Sociétés (LIENSs) et le laboratoire Informatique, Image et Interaction (L3i), ont uni leurs compétences pour mettre au point un nouvel outil permettant de mieux saisir les dynamiques des littoraux et des océans : le drone marin PAMELi.
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+L’outil conçu par les laboratoires de La Rochelle Université et du CNRS s’inscrit dans une volonté de « faire de la science autrement ». En effet, les drones marins présentent de nombreux avantages économiques, écologiques et permettent une collaboration croissante entre les disciplines scientifiques. C’est le cas du drone marin PAMELi.
+
+Equipé d’une diversité de capteurs, ce drone peut réaliser différentes mesures de manière simultanée (température, profondeur, salinité, etc). Chaque sortie en mer permet ainsi de mutualiser les efforts et de fournir des données pour des projets de recherche variés. Ce drone propulsé par électricité a une empreinte carbone réduite et peu d’impact sonore sur l’environnement marin par rapport aux bateaux habituellement utilisés. 
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+D’un point de vue scientifique, PAMELi est un outil innovant pour le développement de recherches interdisciplinaires grâce à la coopération qu’il génère dans la collecte de données. Ces actions mutualisées sont aujourd’hui reconnues afin d’avoir une compréhension globale de l’évolution des littoraux, dans le contexte de changement climatique. Les informations enregistrées par PAMELi sont automatiquement stockées dans une base de données communes. Ce fonctionnement facilite ainsi la visualisation, l’analyse, le partage et le réemploi des informations collectées par ce drone. 
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+## Un exemple des mesures permises par ce drone : le niveau marin
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+Le niveau de la mer résulte de plusieurs phénomènes : la marée, le vent, les vagues, les fonds marins, la pression atmosphérique jouent sur la hauteur de nos océans. Comprendre le niveau marin nécessite donc de nombreuses mesures. Grâce aux différents instruments embarqués sur PAMELi (station météo, sondeur bathymétrique, mini-cyclopée), il est possible de mesurer de manière précise et localisée le niveau de la mer. 
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+L’un des principaux intérêts techniques du drone est de compléter et corriger les mesures faites par les satellites, ces derniers permettant de mesurer le niveau des océans sur l’ensemble du globe. Grâce à la capacité du drone à naviguer très près des côtes, PAMELi apporte des données complémentaires sur le niveau des mers en zones littorales. L’outil mini-cyclopée dont il est équipé permet également de corriger les mesures effectuées par satellites. Ce système combine un instrument mesurant l’altitude du drone par rapport à la surface de l’eau (altimètre) et un système GPS qui enregistre l’information sur sa position aux satellites. En croisant ces deux données, il offre des informations précises sur le niveau de la mer localement et nous renseigne sur le phénomène de montée des eaux. 
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+## Des drones intelligents
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+Les équipes scientifiques ont développé des drones marins innovants qui se pilotent avec la plus grande autonomie possible. Ils peuvent se commander jusqu’à plusieurs dizaines de kilomètres depuis la côte ou d’un bateau et peuvent suivre un plan de navigation précis afin de cartographier une zone définie.
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+A l’image des voitures autonomes, les drones enregistrent différentes données de leur environnement pour corriger leur trajectoire. En mer, ils doivent progresser dans un milieu en constante évolution et prendre en compte des obstacles (objet à la surface, navire pénétrant la zone). Les différents capteurs (radar, lidar, caméra, sonar) dont ils sont équipés leurs permettent de s’adapter instantanément. L’objectif à terme est de développer une « meute » de drones : plusieurs engins qui fonctionnent de manière synchronisée et s’échangent des informations en temps réel. 
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+Ces travaux de recherche se poursuivent et permettent de renforcer les performances des drones, favorisant une meilleure compréhension des écosystèmes littoraux et marins.   
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+![footer section](https://gitlab.univ-lr.fr/aramosan/repositoire-nanomusee/-/raw/principale/repositoire%20-%20assets/mediaWiki/footer_sections.png)
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\ No newline at end of file
diff --git a/demarche arts-science/portraits des artistes/Anouck Boisrobert.txt b/demarche arts-science/portraits des artistes/Anouck Boisrobert.txt
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--- /dev/null
+++ b/demarche arts-science/portraits des artistes/Anouck Boisrobert.txt	
@@ -0,0 +1,17 @@
+Anouck Boisrobert
+
+https://anouckboisrobert.fr/
+
+Instagram: @anouck_boi
+
+---
+
+Module: Fenêtres sur Mer
+
+Parole d'artiste:
+« J’ai l’habitude de travailler à partir du format d’un livre et ce qui m’a intéressé ici était justement d’en sortir pour mettre en scène mes images dans ces grands volumes cubiques. Je souhaitais garder l’effet de surprise que l’on a avec les pages d’un livre en pop-up que l’on déplie et l’idée d’un jeu d’ombre et de lumière s’est progressivement précisée.
+
+J’ai réalisé beaucoup de tests et de maquettes avec différents papiers, comme des petits théâtres d’ombres à poser devant une lampe. J’ai essayé de rester simple à chaque visuel, de ne garder que l’essentiel. Souvent ce sont des mots ou des petits bouts de phrases extraites de mes prises de notes lors de la rencontre avec l’équipe de chercheurs qui m’ont inspirée.
+
+J’ai voulu faire ressortir quatre thématiques de leur travail pour aborder la pluralité de leur recherche et je trouvais que l’idée d’images qui apparaissent et prennent leur sens grâce à une source lumineuse illustrait plutôt bien la mission d’une recherche scientifique. »
+
diff --git a/demarche arts-science/portraits des artistes/readme.md b/demarche arts-science/portraits des artistes/readme.md
index 69941f9..cac65d1 100644
--- a/demarche arts-science/portraits des artistes/readme.md	
+++ b/demarche arts-science/portraits des artistes/readme.md	
@@ -7,6 +7,7 @@
    * [Mouawad & Laurier (HandCoded)](#mouawadLaurier)
    * [Emmanuel Faivre](#emmanuel)
    * [Junie Briffaz](#junie)
+   * [Anouck Boisrobert](#anouck)
 
 </details>
 </br>
@@ -27,7 +28,7 @@ Auteure, illustratrice, plasticienne, elle n’a de cesse d’expérimenter tout
 
 [http://www.gwenlegac.fr/](http://www.gwenlegac.fr/)
 
-Instagram: [@ateliergwenlegac](@ateliergwenlegac)
+Instagram: [@ateliergwenlegac](https://www.instagram.com/ateliergwenlegac)
 
 
 
@@ -106,7 +107,7 @@ Nos réflexions nous ramènent aux racines et aux cultures, car la technologie s
 
 [Site Web de Mouawad&Laurier](https://mouawadlaurier.com)
 
-Instagram: [@mouawad.laurier](@mouawad.laurier)
+Instagram: [@mouawad.laurier](https://www.instagram.com/mouawad.laurier)
 
 [Site Web de HandCoded](https://www.hand-coded.net/)
 
@@ -191,7 +192,7 @@ Junie Briffaz, artiste et illustratrice. Née à Mantes la Jolie. Vit et travail
 
 [Site Web de Junie Brifffaz](https://juniebi.tumblr.com/)
 
-Instagram: [@junie_briffaz](@junie_briffaz)
+Instagram: [@junie_briffaz](https://www.instagram.com/junie_briffaz)
 
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@@ -204,6 +205,42 @@ J'ai adoré la rencontre avec les chercheurs, je n'ai pas souvent l'occasion de
 
 J'ai fait un rapprochement entre le métier de chercheur et le mien, dans le sens d'un investissement total dans son travail, et celui d'essayer des choses qui n'aboutiront pas ou qui n'auront pas forcément de finalité concrète. Par contre c'est vrai que j'ai été surprise par la dimension humaine et vitale pour la mégafaune marine. Surtout pour la partie intervention et échouage ».
 
+![footer section](https://gitlab.univ-lr.fr/aramosan/repositoire-nanomusee/-/raw/principale/repositoire%20-%20assets/mediaWiki/footer_sections.png)
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+---
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+</br>
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+<a id="anouck"></a>
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+# Anouck Boisrobert
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+*remplacer par la photo d'Anouck*
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+![Portrait de Anouck Boisrobert](https://gitlab.univ-lr.fr/aramosan/repositoire-nanomusee/-/raw/principale/demarche%20arts-science/portraits%20des%20artistes/AnouckBoisrobert_image.jpg?ref_type=heads)
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+=> Bio d'Anouck
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+[Site Web de Anouck Boisrobert](https://anouckboisrobert.fr/)
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+Instagram: [@anouck_boi](https://www.instagram.com/anouck_boi/)
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+### Module: [Fenêtres Sur Mer](https://gitlab.univ-lr.fr/aramosan/repositoire-nanomusee/-/tree/principale/demarche%20arts-science/demarche%20des%20chercheurs-artistes?ref_type=heads)
+
+### Parole d'artiste:
+« J’ai l’habitude de travailler à partir du format d’un livre et ce qui m’a intéressé ici était justement d’en sortir pour mettre en scène mes images dans ces grands volumes cubiques. Je souhaitais garder l’effet de surprise que l’on a avec les pages d’un livre en pop-up que l’on déplie et l’idée d’un jeu d’ombre et de lumière s’est progressivement précisée.
+
+J’ai réalisé beaucoup de tests et de maquettes avec différents papiers, comme des petits théâtres d’ombres à poser devant une lampe. J’ai essayé de rester simple à chaque visuel, de ne garder que l’essentiel. Souvent ce sont des mots ou des petits bouts de phrases extraites de mes prises de notes lors de la rencontre avec l’équipe de chercheurs qui m’ont inspirée.
+
+J’ai voulu faire ressortir quatre thématiques de leur travail pour aborder la pluralité de leur recherche et je trouvais que l’idée d’images qui apparaissent et prennent leur sens grâce à une source lumineuse illustrait plutôt bien la mission d’une recherche scientifique. »
+
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 ![footer section](https://gitlab.univ-lr.fr/aramosan/repositoire-nanomusee/-/raw/principale/repositoire%20-%20assets/mediaWiki/footer_sections.png)
 
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